IBK : Des voyages inutiles et potentiellement contagieux
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Le Président de la République du Mali, Ibrahima Boubacar Kéita et son homologue de la Guinée Alpha Condé[/caption]
Notre bien aimé président, le courageux qui parle le français et non le français petit nègre, selon ses propres termes, finira certainement à l'académie française. Fierté «sublimissime» !
Notre Ladji Bourama national voyage à travers les trois pays fortement touchés par Ebola. Ces voyages sont supposés dire qu'il n'a peur de rien et même pas de la mort. Bravo éternel Mandé Massa ! IBK au fait souhaite détourner l'attention des opinions publiques nationale et internationale sur les détournements colossaux du moment. Non M. le président ! Le courage, c'est réserver les sommes utilisées dans vos voyages (prix du kérogène et per diem) pour l'eau de javel et autres produits dont nos frères Guinéens, Sierra Léonais et Libériens ont véritablement besoin. Nos frères ont besoin de nous en termes de médecins, d’infirmiers. Nous avons le devoir de les aider en tant qu'humains, en tant que voisins et en tant que noirs.
Le Président de la République du Mali, Ibrahima Boubacar Kéita et son homologue de la Guinée Alpha Condé[/caption]
Notre bien aimé président, le courageux qui parle le français et non le français petit nègre, selon ses propres termes, finira certainement à l'académie française. Fierté «sublimissime» !
Notre Ladji Bourama national voyage à travers les trois pays fortement touchés par Ebola. Ces voyages sont supposés dire qu'il n'a peur de rien et même pas de la mort. Bravo éternel Mandé Massa ! IBK au fait souhaite détourner l'attention des opinions publiques nationale et internationale sur les détournements colossaux du moment. Non M. le président ! Le courage, c'est réserver les sommes utilisées dans vos voyages (prix du kérogène et per diem) pour l'eau de javel et autres produits dont nos frères Guinéens, Sierra Léonais et Libériens ont véritablement besoin. Nos frères ont besoin de nous en termes de médecins, d’infirmiers. Nous avons le devoir de les aider en tant qu'humains, en tant que voisins et en tant que noirs.
- le président, le courage, c'est de débarrasser le Mali de cette armée de Généraux. Cette inflation de généraux, colonels-majors, colonels que nul au Mali et ailleurs au monde ne respecte plus. En tout cas, pas les professeurs de géopolitique dans les amphis de la Sorbonne, votre Sorbonne. M. le président, le courage, c'est de nous débarrasser de ces ministres mouillés jusqu'à la moelle épinière dans les dossiers de surfacturations, de transmettre les dossiers en justice et de suivre les jugements (sanctions). Cela, quel qu’en soit le prix.
- le président, le courage, c'est de lutter contre soi-même, c'est-à-dire nous attaquer à nos faiblesses, nos vices. Le courage, c'est de vous débarrasser de Moussa Joseph Mara, responsable de la déroute de Kidal. M. le président, faire la tournée des trois pays à forte concentration d'Ebola, ce n'est pas du courage. Cela s'appelle une inconséquence car rien ne garantit qu'au moins un membre de votre délégation ne viendrait porteur de virus Ebola. Vous suscitez l'angoisse par ces voyages plutôt que de l'admiration. Il y a eu des missionnaires protestants occidentaux qui ont contracté ce virus. Pour qui connaît la rigueur des protestants dans tous leurs actes, il y a de quoi réfléchir.
- le président, les chantiers du Mali sont immenses. Les tournées folkloriques n'y changent rien. Seul le travail dans la justice et l’honnêteté payeront.
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