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Sidima Dienta DG Impôt[/caption]
C’est la principale information au menu d’un point de presse que le syndicat a animé, ce lundi 10 aout, dans les locaux de l’ancien siège du trésor et de la comptabilité publique.
Lors de la rencontre, le secrétaire général du SYNTIM, Dr Ali Ousmane DAO, a dénoncé la situation de mépris affiché aujourd’hui par le gouvernement vis-à-vis des revendications des travailleurs des impôts. Une structure qui joue un rôle crucial dans la mobilisation des ressources publiques. Pour le secrétaire général du syndicat, «les travailleurs des impôts ne demandent pas des avantages indus ; nous demandons juste à l’Etat de traduire en acte concret des engagements qu’il a pris en 2010». Ali O Dao est revenu sur les points de frustration. Il s’agit, essentiellement des 13 points de revendications pour lesquelles le SYNTIM a déjà observé 72 h de grève, les 13, 14 et 15 juillet derniers.
Ces points ont trait, entre autre, à la question du plan de carrière des agents des impôts, l’audit du fonds d’équipements, le statut particulier.
Aussi, Ali DAO et ses amis exigent du gouvernement qu’il aille jusqu’au bout de ses engagements, en ce qui concerne la relecture du décret 02-299/P-RM du 03 juin 2002, portant répartition des produits des amendes, pénalités et des primes. Aujourd’hui, l’application du nouveau décret constitue l’un des pommes de discordes entre le syndicat des impôts et le gouvernement. Qui, au lieu de s’exécuter, affiche une position ambigüe et multiplie, ces derniers temps les actes contradictoires. En effet, malgré certaines avancées dernièrement enregistrées suite à l’implication du Premier ministre, Modibo Keïta, le ministre des finances a étonné par la prise de certains, qui viennent encore éloigner les parties de ce que le SYNTIM attend avec impatience : l’introduction en conseil des ministres du projet de décret, notamment les taux préalablement acceptés (par toutes les parties) en ce qui concerne la nouvelle clé de répartition des fonds (issus des primes et pénalités) entre les agents des impôts et le gouvernement. «Nous avons donné suffisamment la preuve de notre bonne foi, mais nous sommes arrivés, aujourd’hui, à la conclusion, que nos revendications ne sont pas prises au sérieux par le gouvernement. Pis, sous sommes diabolisés et méprisés», a ajouté M Dao. Or, ajoute le conférencier, «le SYNTIM met qui conque au défi de prendre ses revendications et montrés s’il y a un seul qui ne constitue pas un droit. «Notre volonté n’est pas d’aller en grève, nous ne voulons même pas en arriver là, mais, on nous y oblige», a conclu le secrétaire général du syndicat….
C’est aujourd’hui un SYNTIM très amer qui a saisi, ce matin, le ministre de la fonction publique et du travail, d’un préavis d’une grève illimité. Il entrera en vigueur à compter du 1
er septembre jusqu’à l’entière satisfaction de l’ensemble des 13 points de revendications.
Papa Sow