Inculpé pour publication de fausses nouvelles : Notre confrère Boukary Daou déféré hier à la prison centrale

Mar 19, 2013 - 05:53
Mar 19, 2013 - 05:53
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Comme nous l'avions annoncé dans notre parution d'hier lundi, notre confrère Boukary Daou, Directeur de publication du quotidien "Le Républicain" a comparu le même lundi devant le procureur du tribunal de première instance de la Commune IV, après avoir passé le week-end dans les locaux de la Brigade d'Investigation Judiciaire (BIJ). A l’issue de l’audience, il a été placé sous mandat de dépôt sur l'ordre du procureur et déféré à la prison centrale de Bamako Coura. [caption id="attachment_132097" align="alignleft" width="200"]Boukary Daou Boukary Daou[/caption] Selon des sources proches du dossier, il est inculpé pour «incitation des soldats à la révolte et pour publication de fausses nouvelles» (articles 35 et 37 de la loi sur la presse). Son procès est prévu pour le 16 avril prochain au tribunal de première instance de la Commune IV. Selon un membre du conseil de crise institué après son interpellation, la bataille est loin d'être terminée dans cette affaire. "Nous allons peut-être changer notre stratégie, mais nous irons jusqu'au bout pour que notre confrère puisse être libre.  Nous allons organiser aujourd'hui  même une conférence de presse pour dévoiler notre méthode de lutte" nous a confié notre confrère Kassim Traoré de la radio Klédu et membre du conseil de crise. Rappelons que Boukary Daou a été arrêté le 6 mars dernier pour avoir publié et commenté la lettre ouverte d'un certain "Capitaine Touré" protestant contre les avantages accordés au capitaine Amadou Haya Sanogo par le Président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré. Ladite lettre est intitulée : "Les soldats au front révoltés par les avantages accordés au Capitaine Sanogo".  Interpellé par la Sécurité d'Etat, il a passé huit jours dans ses locaux avant d'être transféré, le 14 mars dernier, à la Brigade d'Investigation Judiciaire (BIJ) d’où il a été placé sous écrou à la Maison d’Arrêt et de correction de la capitaine. Affaire à suivre                                                                            A.B. HAIDARA

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