Inondation à Gossi : La compassion du Gouvernement signifiée aux victimes

Deux membres du Gouvernement, en l'occurrence le ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Harouna Cissé et son homologue de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, le Général Sadio Gassama, se sont rendus le samedi 27 août 2011 à Gossi, située à 160 km au sud-ouest de Gao dans le cercle de Gourma-Rharous dans la région de Tombouctou, pour apporter le soutien du Gouvernement aux victimes d'une inondation qui a fait de nombreux dégâts.

Face à l'ampleur de l'inondation, occasionnée, selon les services métrologiques, par la tombée de quelque 120 mm de pluies dans la journée du 20 août 2011, les plus hautes autorités du pays ont dépêché deux ministres de la République pour signifier la compassion de la nation. Dans leur besace : 20 millions de FCFA et 121 tonnes de céréales pour soulager la douleur des 14 300 sinistrés. Les responsables politico-administratifs de Gossi et environs ont aussi enregistré l'effondrement d'environ 1750 maisons et la disparition de plus d'un millier d'animaux, de champs de culture.

Heureusement, aucune perte en vie humaine n'a été signalée." Notre pays est connu pour son sens de l'entre-aide et la solidarité. Dès que nous avions appris ce drame, le chef de l'Etat Amadou Toumani Touré a tenu à ce que nous venions vous réconforter. Sachez que l'ensemble du pays compatit à votre douleur ", a déclaré sur les ondes de la télévision, le ministre Harouna Cissé, au cours de la cérémonie de remise des dons. Son homologue de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, le Général Sadio Gassama, a invité les populations à ne pas s'installer dans le lit de la mare. Il a saisi l’occasion pour inviter le maire de la ville à veiller scrupuleusement sur la stricte application de cette interdiction. A rappeler que Gossi est "ceinturée" à moitié par une grande mare. A chaque forte précipitation occasionnant une crue de la mare la ville est menacée. Et les ressortissants de la localité n'ont eu de cesse de dénoncer l'occupation anarchique du lit de la mare par les populations.   

Source MDSSPA