L’Institut National de Prévoyance Sociale était au paravent une structure chargée de recouvrer les cotisations en vue de prévoir l’avenir de ces adhérents une fois à la retraite. A cette époque, cet institut constituait un espoir pour ceux qui s’y inscrivaient. Cela pour la simple raison qu’il était dirigé par des agents compétents qui se souciaient beaucoup du sort des pauvres retraités. Ces agents savaient pertinemment le rôle qui leur était dévolu au sein de cette structure. Bref, il était (INPS) au service des employés.
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siège INPS[/caption]
Malheureusement aujourd’hui, l’INPS à travers certains agents, ignore complètement sa raison d’être. Nous rappelons à nos aimables lecteurs qu’a l’INPS, il y a des fonctionnaires de l’Etat, des contractuels de l’Etat et le secteur privé. Les premiers versent régulièrement leurs cotisations au niveau de la caisse des retraites et les seconds versent les leurs au niveau de L’INPS. Quand ces différentes catégories de travailleurs partent à la retraite, chacun en ce qui le concerne est pris en charge par la caisse des retraites pour les fonctionnaires de l’Etat. L’INPS, quant à lui, s’occupe des contractuels des secteurs publics, parapublics et privés
D’après nos investigations, le goulot d’étranglement de tout ce mécanisme réside au sein de l’INPS. Cela d’autant plus que certains agents recouvreurs ne rechignent pas à composer avec des employeurs en contre partie de quelques choses pour ne pas recouvrir les cotisations. Une chose qui justifie les arriérés de cotisations impayées de plusieurs années de certains agents du secteur privé. Pourtant, à la fin de chaque mois, cette cotisation est déduite de leur salaire. Malgré ce retard de paiement de 2 ou 3 ans, ces employeurs ne sont jamais inquiétés. C’est pourquoi, il y a lieu de croire que certains agents recouvreurs sont complices de cette mauvaise volonté manifeste des employeurs de verser les cotisations. Si non comment peut-on comprendre qu’ils aient pris près de 3 ans de retard ? Cette situation désavantageuse pour les pauvres employés, interpelle le Directeur Général de L’INPS et le ministre du Développement Social. Pour les milliers de victimes, il est temps de mettre de l’ordre dans cette boite qui était sensée donner de l’espoir aux agents après des années de dur labeur au service du pays. Cette pratique qui est une bombe à retardement interpelle le Premier Ministre Cheick Modibo Diarra. Cela d’autant plus qu’elle commence à agacer les travailleurs. Si rien n’est fait pour remettre ces travailleurs dans leur droit à la retraite, cette situation nous conduira dans une impasse qui n’honore pas notre pays à plus forte raison l’INPS. Nous vous donnerons plus de détails dans nos prochaines parutions.
A suivre
Francis Coulibaly