Le Sous-préfet central de Diré et le Sous-préfet de Dangha dans la région de Tombouctou ont tous les deux été enlevés puis libérés la semaine dernière par des hommes armés non identifiés. Des actes courants qui inquiètent les administrateurs civils.
-Maliweb.net-Intimidations, menaces de mort et d’enlèvements dans l’exercice de leur fonction. Le quotidien des représentants de l'Etat est fait d’insécurité. Une situation qui inquiète
les Comités Exécutifs Nationaux du Syndicat Autonome des Administrateurs Civils (SYNAC) et du Syndicat Libre des Travailleurs du Ministère de l’Administration Territoriale (SYLTMAT).
Les leaders des deux syndicats ont tenu une réunion extraordinaire le 22 juin 2020 à l’issue de laquelle, ils ont rendu public un communiqué conjoint. Le SYNAC et le SYLTMAT disent constater une recrudescence des menaces et attaques ciblées contre les représentants de l'Etat. Ainsi les deux syndicats appellent les représentants de l’Etat
«se sentant en insécurité, à rejoindre les localités sécurisées les plus proches».
Le SYNAC et le SYLTMAT condamnent les enlèvements des sous-préfets de Hombori, de Tilemsi, de Farako, du préfet de Gourma-Rharous, du sous-préfet central de Diré et du sous-préfet de Dangha. Aussi, les deux syndicats rappellent à l’Etat son obligation de protéger ses représentants conformément aux dispositions des articles 73 e 74 de l’Ordonnance n°2018-0018/P-RM du 31 juillet 2018 portant statut du corps préfectoral.
Mamadou TOGOLA/Maliweb.net