Intégration des rebelles dans l’armée malienne : Une épine dans les pieds d’IBK
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Militants rebelles à Kidal dans le nord du Mali en 2013.
AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD[/caption] Après la signature de l’Accord d’Alger, place maintenant à sa mise en application. Même si le cas d’Anéfis vient jeter un pavé dans la mare, cela ne doit par nous faire oublier l’urgence du moment, qui est la refondation des forces armées maliennes. Car il faudra cela pour mettre fin à ces différentes attaques contre les paisibles populations du pays et les forces de défense au front. Les Maliens ont réussi à parcourir un pan important du chemin qui va les conduire à la paix. Le premier symbole est la vie de la nation. En effet, à l’égard des Forces rebelles de la CMA, l’Etat du Mali doit prendre un certain nombre d’engagements que les députés doivent approuver. La pièce-maîtresse de cet engagement, contenu dans l’Accord prescrit « la mise en place effective d’une nouvelle armée». Que vaut un Etat s’il n’est pas capable de respecter ses engagements, librement pris à l’égard de ses citoyens et surtout à l’égard de la communauté internationale qui a endossé lesdits engagements ? C’est donc pour faire respecter la signature de l’accord d’Alger, que le Président IBK doit s’assumer maintenant, en dépit du contexte difficile dans lequel il est appelé à exercer ses fonctions, vu les attaques récurrentes dans les régions nord de notre pays. La deuxième symbolique qui s’attache à la mesure que doit prendre Ibrahim Boubacar Kéita, c’est le fait qu’au sortir de la crise, le Mali ait nécessairement besoin d’une armée forte en laquelle le peuple malien se reconnaît. Donc il faudra une volonté manifeste du locataire du palais de Koulouba, pour fusionner les deux forces afin de créer une force républicaine. La troisième symbolique tient au fait qu’il est en train de vouloir doter le pays d’une armée digne de ce nom, afin de parer à d’éventuelles menaces qui peuvent surgir à nos frontières. Cette phase de fusion des deux forces, à savoir les forces armées maliennes et les combattants de la CMA, devra normalement intervenir après celle de la diplomatie et des finances. Ceci est un gage pour asseoir confortablement son pouvoir. Paul N’GUESSAN
Militants rebelles à Kidal dans le nord du Mali en 2013.AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD[/caption] Après la signature de l’Accord d’Alger, place maintenant à sa mise en application. Même si le cas d’Anéfis vient jeter un pavé dans la mare, cela ne doit par nous faire oublier l’urgence du moment, qui est la refondation des forces armées maliennes. Car il faudra cela pour mettre fin à ces différentes attaques contre les paisibles populations du pays et les forces de défense au front. Les Maliens ont réussi à parcourir un pan important du chemin qui va les conduire à la paix. Le premier symbole est la vie de la nation. En effet, à l’égard des Forces rebelles de la CMA, l’Etat du Mali doit prendre un certain nombre d’engagements que les députés doivent approuver. La pièce-maîtresse de cet engagement, contenu dans l’Accord prescrit « la mise en place effective d’une nouvelle armée». Que vaut un Etat s’il n’est pas capable de respecter ses engagements, librement pris à l’égard de ses citoyens et surtout à l’égard de la communauté internationale qui a endossé lesdits engagements ? C’est donc pour faire respecter la signature de l’accord d’Alger, que le Président IBK doit s’assumer maintenant, en dépit du contexte difficile dans lequel il est appelé à exercer ses fonctions, vu les attaques récurrentes dans les régions nord de notre pays. La deuxième symbolique qui s’attache à la mesure que doit prendre Ibrahim Boubacar Kéita, c’est le fait qu’au sortir de la crise, le Mali ait nécessairement besoin d’une armée forte en laquelle le peuple malien se reconnaît. Donc il faudra une volonté manifeste du locataire du palais de Koulouba, pour fusionner les deux forces afin de créer une force républicaine. La troisième symbolique tient au fait qu’il est en train de vouloir doter le pays d’une armée digne de ce nom, afin de parer à d’éventuelles menaces qui peuvent surgir à nos frontières. Cette phase de fusion des deux forces, à savoir les forces armées maliennes et les combattants de la CMA, devra normalement intervenir après celle de la diplomatie et des finances. Ceci est un gage pour asseoir confortablement son pouvoir. Paul N’GUESSAN
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