Quelques heures après l’interpellation de son leader par la sécurité d’état, les maliens et sans doute l’opinion internationale se sont surpris d’entendre les cadres et militants de son parti se scandalisés. Dioncounda Traoré est seul responsable de ce qui arrivera à Mariko. Mais que peut bien arriver à Oumar Mariko à la sécurité d’état du Mali.
[caption id="attachment_107721" align="alignleft" width="315"]
![Oumar Mariko](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2012/11/mariko-O.jpg)
Oumar Mariko[/caption]
A moins que la donne n’ait changé avec l’arrivée des forces spéciales françaises et la MISMA, sinon, personne ici à Bamako, pardon au Mali et même à l’étranger, ne doute que la sécurité d’Etat du Mali dirigée par Sidi Touré, est réglée et contrôlée par le capitaine Amadou Haya Sanogo. Les deux officiers se connaissent, ce n’est pas maintenant et s’apprécient mutuellement. Est-ce pour ses beaux yeux, qu’il a été bombardé directeur général de la structure quelques jours seulement après le putsch du 22 mars 2012 ?
Si la SADI doit en vouloir à quelqu’un dans ce pays, par rapport à l’interpellation de Oumar à la SE, c’est bien à Amadou Haya Sanogo et non au protégé de Dieu, non moins président de la république par intérim, Dioncounda Traoré. A notre avis, seul le Capitaine Amadou Haya Sanogo est habilité à pouvoir dire à SADI pourquoi son leader s’est trouvé en ces lieux.
Affichant un discret sourire, un vieux de la vieille garde politique malienne, croit savoir dur comme fer, que les forces du mal, après l’échec de Konna, Sevaré et Mopti, de l’opération des djihadistes impulsant la dynamique de reprise du pouvoir des mains des républicains démocrates, par une démission forcée de Dioncounda par le même Amadou Haya, cherchent à jeter leur dernière force dans la bataille. Créer un autre désordre dans les rues et paf, coup d’état. Raté, le Mali démocratique a son double bouclier, à savoir la force spéciale française, l’incontournable force spéciale et la MISMA à ses côtés. Fini le temps des coups d’état, celui qui veut le pouvoir, prépare les élections de juillet. Le fringant Colonel Moussa Sinko Coulibaly a prévenu.
Kamaye Kondo