Intervention étrangère au Mali : Des casques bleus pour protéger le Mnla
A peine les « Djihadistes » chassés, le vice président des Usa est venu en Europe pour dicter la suite à donner à la défaite des barbus. A savoir faire venir les soldats de l’Onu pour servir de bouclier aux Touaregs et contre l’armée du Mali et contre les islamistes qui ne vont pas abandonner.
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Des Casques bleus stationnés à Goma, (Afp archives)[/caption]
Le coup du 22 mars 2012 a été une aubaine pour les prometteurs de ‘’touareg land Project’’. Les attaques contre Konna et la riposte de l’armée française sont-ils des évènements fortuits ou planifiés ? Ont-ils eu lieu pour sauver le Mali ou servir un autre but inavouable ? Si oui par qui et pour quels buts ? Toujours est il que le projet initial prévoyait d’obliger le Mali par tous les moyens possibles à négocier avec le Mnla pour lui faire une place satisfaisante pour ensuite combattre, ensemble, les ‘’Djihadistes’’. L’on avait prévu qu’il n’y aura rien d’ici septembre 2013. Mais cela s’avéra impossible à tenir. Donc les ‘’Djihadistes’’ ont attaqué Konna : par eux-mêmes ou poussés par des endroits obscures, telle est la question. Question qui se justifie avec l’enlèvement et la séquestration du Dr. Oumar Marico dont on veut faire un agneau de sacrifice bon marché.
Manipulé par la maison blanche, le Conseil de Sécurité (c’est Mohamedou Ould Abdallahi, qui connait le système onusien comme sa poche, qui a révélé ce détail le 18 dernier sur les ondes d’une radio étrangère) a demandé à la France d’agir. Et la France a demandé au Mali une demande écrite (lue et corrigée par elle) pour se couvrir. Elle savait très bien que des critiques n’allaient pas tarder- et elles sont en fait venues aussitôt.
Les islamistes furent donc balayés en trois semaines et le Mnla ramené à Kidal dans les bagages de l‘armée française ; à l’insu de tous les Maliens. Mais le Mnla ne peut tenir dans cette région seul et sans protection ni contre les Djihadistes qui ne sont pas morts, ni face à l’armée malienne qui va sortir de sa tombe ; les américains ont enfin compris qu’une armée malienne moribonde et édentée était dangereuse pour eux mêmes.
On va donc renforcer nos Forces armées et de sécurité suffisamment pour jouer un rôle mais, en même temps on va faire vernir les casques bleus pour les empêcher, nos soldats, de toucher au Mnla. Car on nous a toujours dit et redit que les revendications des touaregs étaient légitimes et que le Mali était obligés d’y répondre favorablement.
Les Maliens ne sont pas ravi à l’idée de voir venir chez eux cette malédiction qui a frappé durement tant de pays sur le continent de la misère et qui a pour nom casques bleus. Ils en ont vraiment une peur bleue. Mais que faire ? On a lutté pour avoir « le chapitre 7 » de l’Onu et c’est ce fameux chapitre qui fait que le Mali ne peut échapper au fléau bleu. Il fallait y penser avant. Car, là où les casques bleus sont passés le pays a trépassé. Peuple de ‘’douaaou’’, à vos ‘’fatiha’. N’est ce pas c’est tout ce que nous pouvons faire ?
A. Tall
Des Casques bleus stationnés à Goma, (Afp archives)[/caption]
Le coup du 22 mars 2012 a été une aubaine pour les prometteurs de ‘’touareg land Project’’. Les attaques contre Konna et la riposte de l’armée française sont-ils des évènements fortuits ou planifiés ? Ont-ils eu lieu pour sauver le Mali ou servir un autre but inavouable ? Si oui par qui et pour quels buts ? Toujours est il que le projet initial prévoyait d’obliger le Mali par tous les moyens possibles à négocier avec le Mnla pour lui faire une place satisfaisante pour ensuite combattre, ensemble, les ‘’Djihadistes’’. L’on avait prévu qu’il n’y aura rien d’ici septembre 2013. Mais cela s’avéra impossible à tenir. Donc les ‘’Djihadistes’’ ont attaqué Konna : par eux-mêmes ou poussés par des endroits obscures, telle est la question. Question qui se justifie avec l’enlèvement et la séquestration du Dr. Oumar Marico dont on veut faire un agneau de sacrifice bon marché.
Manipulé par la maison blanche, le Conseil de Sécurité (c’est Mohamedou Ould Abdallahi, qui connait le système onusien comme sa poche, qui a révélé ce détail le 18 dernier sur les ondes d’une radio étrangère) a demandé à la France d’agir. Et la France a demandé au Mali une demande écrite (lue et corrigée par elle) pour se couvrir. Elle savait très bien que des critiques n’allaient pas tarder- et elles sont en fait venues aussitôt.
Les islamistes furent donc balayés en trois semaines et le Mnla ramené à Kidal dans les bagages de l‘armée française ; à l’insu de tous les Maliens. Mais le Mnla ne peut tenir dans cette région seul et sans protection ni contre les Djihadistes qui ne sont pas morts, ni face à l’armée malienne qui va sortir de sa tombe ; les américains ont enfin compris qu’une armée malienne moribonde et édentée était dangereuse pour eux mêmes.
On va donc renforcer nos Forces armées et de sécurité suffisamment pour jouer un rôle mais, en même temps on va faire vernir les casques bleus pour les empêcher, nos soldats, de toucher au Mnla. Car on nous a toujours dit et redit que les revendications des touaregs étaient légitimes et que le Mali était obligés d’y répondre favorablement.
Les Maliens ne sont pas ravi à l’idée de voir venir chez eux cette malédiction qui a frappé durement tant de pays sur le continent de la misère et qui a pour nom casques bleus. Ils en ont vraiment une peur bleue. Mais que faire ? On a lutté pour avoir « le chapitre 7 » de l’Onu et c’est ce fameux chapitre qui fait que le Mali ne peut échapper au fléau bleu. Il fallait y penser avant. Car, là où les casques bleus sont passés le pays a trépassé. Peuple de ‘’douaaou’’, à vos ‘’fatiha’. N’est ce pas c’est tout ce que nous pouvons faire ?
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