"J'ai pensé à arrêter": Éric Zemmour confie avoir "douté" après son score décevant à la présidentielle

"Ce grand remplacement et ce grand déclassement, nous les avons"
Même s'il n'a pas brillé lors de la présidentielle avec 7,07% des voix et que Reconquête, son parti, n'a obtenu aucun siège aux dernières législatives, Éric Zemmour ne pense pas que "les premiers mois après la campagne [lui] aient donné tort". "On a vécu un été infernal avec de multiples agressions au couteau etc... Et le président de la République nous annonce un hiver terrible où on pourrait nous couper le chauffage. Donc vous voyez, ce grand remplacement et ce grand déclassement, nous les avons", s'est-il justifié. Alors que certains sondages lui donnaient un score à deux chiffres avant le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février dernier, Éric Zemmour estime que ce conflit a "complétement changé la phase de la campagne". "Le recours dans ce contexte de guerre, c'est traditionnellement le président de la République", a-t-il complété, évoquant le "fameux effet drapeau". Tandis que la rentrée politique est marquée par les thèmes du pouvoir d'achat et de l'écologie, Éric Zemmour a reconnu un "danger climatique, une peur qui est légitime". Tout en insistant sur une "autre peur qui est tout aussi légitime", "la disparition de la France". Sans surprise, il devrait reprendre son sujet fétiche lors de son meeting prévu le 11 septembre à l'occasion de l'université d'été de Reconquête dans le Var. Article original publié sur BFMTV.comQuelle est votre réaction ?






