Kenya : la Cour suprême annule l'élection présidentielle
![Kenya : la Cour suprême annule l'élection présidentielle](uploads/news/images/2017/09/opposant-Raila-Odinga.jpg)
Today, Supreme Court under CJ David Maraga, in its decision, will build our Country on a rock or sandy beaches #SupremeCourtDecides
— Donald B Kipkorir (@DonaldBKipkorir) 1 septembre 2017
This country Kenya! In an Africa first, Supreme Court nullifies Aug. 8 #KenyaDecides presidential elections!!!
— Charles Onyango-Obbo (@cobbo3) 1 septembre 2017
Comment l'opposant Raila Odinga s'y est-il pris ?
Devant la Cour suprême, les avocats de l'opposition avaient argué du fait que le scrutin présidentiel avait été « si mal conduit et entaché de tellement d'irrégularités qu'il importe peu de savoir qui a gagné ou qui a été déclaré vainqueur ». Ils avaient estimé que le processus de compilation et de vérification des résultats avait été marqué par des erreurs et des incohérences « délibérées et calculées », destinées à gonfler le nombre de voix de M. Kenyatta et à diminuer celui de M. Odinga. Ils avaient notamment reproché à l'IEBC d'avoir trop tardé à publier de nombreux procès-verbaux de bureaux de vote et de circonscriptions, les seuls à faire légalement foi. Ce laps de temps avait pu, selon eux, permettre leur falsification. L'opposition avait obtenu d'accéder à certains documents originaux de l'IEBC, dont les procès-verbaux, ses serveurs informatiques et les données GPS des kits de reconnaissance biométrique des électeurs. Cela avait permis à ses avocats de pointer du doigt des procès-verbaux non signés ou d'autres ne présentant pas les signes d'authentification prévus par l'IEBC, autant d'irrégularités portant, selon eux, sur plus de 5 millions de votes. L'IEBC avait reconnu avoir décelé quelques « erreurs humaines commises par inadvertance ». Mais elle avait assuré les avoir corrigées et les considérait comme trop marginales pour avoir influé sur le résultat global. Elle avait appelé la Cour à ne pas remettre en cause la souveraineté du peuple. Les avocats de M. Kenyatta avaient, eux, estimé que le large écart de voix entre le président et son rival (plus de 1,4 million de voix) et les gains significatifs obtenus par le parti au pouvoir Jubilee lors des élections des gouverneurs, sénateurs et députés, le même jour, ne laissaient planer aucun doute sur sa victoire.« Le jour du jugement »
Tôt ce vendredi matin, les Kényans se préparaient à suivre cette longue journée d'une décision hautement importante. Tous les médias, notamment la presse, avaient les yeux rivés vers cette Cour suprême kenyane ou plutôt vers le « jour du jugement », comme a titré le quotidien The Standard Day. D'autres journaux avaient exposé les argumentaires de chacune des parties.
In Today's Star: We will live to fight another day, says Raila https://t.co/8PhnoBmXNC pic.twitter.com/Nao1MxNiMz
— The Star, Kenya (@TheStarKenya) 1 septembre 2017
The Daily Nation today. https://t.co/hYHWPsXpRR #PresidentialPetitionKE pic.twitter.com/tDDLZGEafF
— Daily Nation (@dailynation) 1 septembre 2017
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