Kidal : Le Groupe anti-MNLA s’insurge contre l’occupation française

Déc 18, 2013 - 22:19
Déc 18, 2013 - 21:35
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[caption id="attachment_179044" align="alignleft" width="344"]Soldats français dans la vallée de Terz au nord du Mali, le 21 mars 2013. REUTERS Soldats français dans la vallée de Terz au nord du Mali, le 21 mars 2013.
REUTERS[/caption] Le Groupe anti-Mnla est monté au créneau samedi 14 décembre pour dénoncer l’occupation française à Kidal. C’était à la faveur d’une conférence de presse organisée au Boulevard du peuple par le Groupe anti-Mnla qui soutient que la situation de Kidal est inacceptable, car les autorités maliennes tardent à exercer leur pleine et entière souveraineté dans la ville.     Selon Malick Diallo, président du Groupe anti-Mnla, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, la région de Kidal est aujourd’hui occupée par l’armée française et non par les groupes armés notamment le Mnla. La preuve, dit-il, le mercredi 5 juin 2013, l’armée malienne a réussi à déloger les bandits à Anéfis et dans leur débandade, ils avaient même abandonné leurs positions à Kidal. Mais, cette avancée de notre armée a été stoppée par Serval, au nom de la prétendue négociation menée depuis Ouagadougou. Et il a fallu les assurances de l’armée française pour que ces bandits armés reprennent leurs positions à Kidal.     Pour le président du Groupe anti-Mnla, «au Mali, nous sommes un Peuple et un seul, et nous resterons tels». Avant d’indiquer qu’ils n’accepteront pas cette attitude déconcertante de la France qui nous divise. Car, ajoute-t-il, «on véhicule l’image d’une armée malienne sauvage et irresponsable, incapable de distinguer les civils à protéger et les bandits à combattre. Aussi, la France va jusqu’à protéger des bandits armés et terroristes qui ont violé, volé, pillé et égorgé dans les villes naguère occupées».     Précisons que le Groupe anti-Mnla est né des fora internet, notamment Facebook, à la suite des événements du 17 janvier 2012 à Aguelhok qui ont conduit au massacre de nos militaires et qui sont considérés comme le point de départ de la grande crise qui a conduit le pays à un coup d’Etat du 22 mars 2012.     Cette conférence de presse du Groupe anti-Mnla a enregistré la présence de l’ancien président de l’Assemblée nationale, le Pr. Ali Nouhoum Diallo et de plusieurs invités de marque.     Seyni TOURE   

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