[caption id="attachment_91786" align="alignleft" width="304"]

Le Mali sollicite l'aide de la CEDEAO pour reconquérir les regions du nord occupés par des groupes islamistes.[/caption]
Les chefs des armées ouest-africaines doivent mettre au point les modalités pratiques pour le déploiement de la force en attente au Mali.
A l’origine, la force ouest-africaine, MICEMA devait envoyer 3000 hommes mais ce chiffre devrait être largement revu à la hausse.
Cette réunion a été convoquée par le président de la CEDEAO, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, suite à la requête formelle du président malien par intérim Dioncounda Traoré.
Dans cette requête le président malien demande l’aide de la CEDEAO pour la reconquête des deux tiers de son pays occupés par des groupes islamistes.
L’intervention de la CEDEAO doit se faire en trois étapes. D’abord la sécurisation des institutions de la transition avec l’envoi d’un détachement de liaison et d’observation.
Des forces de police pourraient être envoyées mais en aucun cas le Mali ne veut d’unités combattantes à Bamako.
Ensuite la réorganisation et le renforcement des capacités de l’armée malienne.
Enfin concernant le nord, le déploiement de 5 bataillons sur la ligne de front, ainsi qu’un appui logistique aérien et humanitaire.
Cette requête du Mali permet ainsi à l’organisation ouest africaine de demander l’accord du Conseil de sécurité des Nations Unis, un préalable pour le déploiement de la MICEMA.
bbc.co.uk/ 14 septembre, 2012 - 13:34 GMT