La Commission Dialogue –Réconciliation en colère contre IBK

Le nouveau gouvernement, avec à sa tête Mr Oumar Tatam Ly, n’a pas fait que des heureux au sein de l’opinion nationale ; mais aussi, dans les états-majors politiques où, les politicards continuent de ruminer leur colère.

[caption id="attachment_137477" align="alignleft" width="315"] Mohamed Sokona, président CDR[/caption]

La colère, du moins la plus inattendue, est venue de la Commission Dialogue-Réconciliation. A l’issue de sa réunion, tenue le 10 septembre dernier dans sa salle de conférence à Koulouba, elle a fait part de ses réserves vis-à-vis du tout-nouveau ministère confié au Dr Cheick Oumar Diarrah : celui de la Réconciliation Nationale et le Développement des Régions du Nord.

Pour la Commission Dialogue-Réconciliation, un ministère chargé du Développement des Régions du Nord passe encore. Ce qui passe mal, selon elle, c’est plutôt le volet « Réconciliation Nationale ». Qui risque de faire doublon avec la mission de la Commission.

Le président de la République envisage t-il, à court ou moyen termes, de dissoudre la Commission Dialogue-Réconciliation ? C’est la question qui triture les méninges de ses membres.

Une certitude : de sources, généralement, bien informées Mr Mohamed Salia Sokona, président de la Commission Dialogue-Réconciliation, aurait adressé une lettre au président de la République. Afin de lui faire part de leurs « réserves » après la création de ce département dit de la « Réconciliation ».

Aussi, pour la Commission Dialogue-Réconciliation, « la réconciliation nationale » n’est pas, seulement, un problème du Nord.

Oumar Babi