La Force en attente de la Cédéao prépare son déploiement au Mali

Juin 13, 2012 - 04:11
Juin 13, 2012 - 04:11
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[caption id="attachment_72882" align="alignleft" width="344" caption="L'envoyé spécial de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest Said Djinnit, le ministre ivoirien des Affaires étrangères Daniel Kablan Duncan, le président de l'UA Jean Ping et le Commissaire pour la paix et la sécurité de l'UA Ramtane Lamamra, le 7 juin à Abidjan. AFP"][/caption] Les responsables de la Force en attente de la Cédéao sont réunis depuis hier mardi 12 juin à Abidjan en Côte d'Ivoire, pour une conférence de planification initiale en vue du déploiement militaire au Mali. L'effectif initial de 3000 hommes pourrait être triplé. La réunion doit permettre d'élaborer, d'ici samedi, des propositions concrètes formulées aux chefs d’état-majors des pays membres, la décision finale revenant à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao.
La future Force ouest-africaine destinée à aider à la résolution de la double crise malienne a déjà un nom, la Micema (Mission de la Cédéao au Mali). Une cinquantaine d’officiers militaires et de police de la Force en attente, ainsi que des pays partenaires planchent depuis hier mardi à un plan pour permettre son déploiement. Brandi par les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao depuis que le nord malien est sous le contrôle de groupes rebelles, le déploiement de cette force ouest-africaine doit être imminent, selon  le chef d’état-major de l’armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko, qui souligne la Force a été « préparée en vue de son engagement au Mali » et que « les autorités de la Cédéao sont en attente de la requête des autorités maliennes pour engager la Micéma ». L’état-major permanent de la Force en attente de la Cédéao doit donc proposer les effectifs de la future force de la Micéma. Selon une source proche du dossier, le total de 3 000 hommes évoqué fin mars pourrait être triplé. La Cédéao fournira les hommes, mais elle demande aux partenaires, que sont notamment les Nations Unies, l’Union européenne, les Etats-Unis ou la France, une aide logistique. Pour les opérations dans le nord du Mali, leur contribution en moyens aériens, en moyens d’observation et de renseignement, sera indispensable estime l'organisation.   RFI / 13/06/2012

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