La France des immigrés : Enracinement et déracinement
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Pour un pays dont les lumières ont éclairé le monde pendant des siècles, en être réduit à aspirer à la civilisation du hamburger et du Coca-Cola est la plus pénible des épreuves. Voilà un peuple qui a longtemps vécu sur le passé, qui a perdu ses repères et en cherche de nouveaux. On comprend alors que, jouer à faire peur et à se faire peur semble être la philosophie politique du traitement de l’immigration, est tout simplement une fuite. Tout se paie, y compris d’avoir été le pays des Lumières et une puissance coloniale. Et si, après tout, l’immigration constituait pour la France un moyen de réussir le changement ? C’est donc avec elle-même d’abord que la France a des comptes à régler. Les enfants de l’immigration, les repères introuvables On les appelle Blacks ou Beurres selon qu’ils soient les enfants d’immigrés noirs africains ou maghrébins. Communément, ils sont, de façon impropre, considérés comme les immigrés de la seconde génération. Noirs ou basanés, ils le sont certes, mais contrairement à leurs parents, les Blacks et les Beurres sont nés en France, ont toujours vécu en France, parlent français, ne connaissent le plus souvent que la France, et jusqu’à la loi sur la nationalité, sont français de naissance. Seulement, pour le Français moyens, de même que les Antillais, rien ne distingue les jeunes Blacks et Beurres de leurs parents. C’est cette même généralisation qui conduit à assimiler la seconde génération à la violence ; or si on ne peut nier un penchant certain à la violence sous toutes ses formes d’une fraction des Blacks et des Beurres, il serait injuste de confondre une minorité qui s’agite avec une majorité silencieuse et aussi rangée que n’importe quelle autre. Dès lors, comment une coexistence pacifique peut-elle être possible si les rapports sont invariablement fondés sur l’ignorance de l’autre, l’incompréhension et les préjugés ? Il convient donc, pour aborder correctement la question de la génération des enfants d’immigrés noirs et maghrébins, de se pencher sur l’environnement immédiat de cette génération. Ainsi, nés de parents venus de terres lointaines et obsédés par l’idée du retour à la terre natale, à tel point qu’ils ne se sont souvent pas souciés d’apprendre la langue de leur pays d’accueil, les jeunes issus de l’immigration, eux, ne peuvent penser au retour, dans la mesure où, ils ne sont jamais partis de nulle part. En outre, leur langue est d’abord le Français, même si, dans certains cas, les parents leur imposent la leur. On se trouve donc en présence de familles où la communication entre les parents est à tout le moins malaisée pour une raison fort rare : la barrière de la langue. Lorsque les parents analphabètes s’efforcent de parler à leurs enfants, ils se servent d’une langue française peu habituelle qui rappelle pour les Noirs en tout cas le français petit-nègre prêché aux héros qui sont censés les représenter dans les bandes dessinées et les films dont le cadre est le village ou la jungle. Aussi, les enfants ne perçoivent-ils qu’une image dévalorisante de leurs parents. En outre, généralement, les enfants sont de loin plus instruits que leurs parents dont l’ignorance profonde apparaît d’autant plus évidemment. Les seconds, privés des moyens de connaissance modernes qui passent forcément, d’une façon ou d’une autre, par l’école, n’ont d’autres repères que la sagesse ancestrale ou empirique. Au conflit de langues se greffe le conflit des savoirs. Puisque les enfants n’ont baigné que dans le savoir occidental, ils ne peuvent porter qu’un jugement négatif sur leurs parents. Un jugement dont découlent un mal-être et même le mépris pour ceux qui pensent et comprennent autrement qu’eux. Parce qu’ils sont issus de sociétés où la puissance des parents ne souffre pas d’être contestée (encore que les choses évoluent en Afrique sur ce plan), les immigrés de la première génération restent convaincus que le pouvoir des parents sur les enfants ne peut être remis en question par le savoir : les enfants demeurent donc des enfants ; ils doivent obéissance aux parents, à leurs aînés ; les filles ne peuvent jouir de la même attention que les garçons destinés à perpétuer le nom et la renommée de la famille. Or, les filles des immigrés, quelle que soit leur couleur, sont avant tout français. Les parents sont loin de se douter que leur attitude revient pratiquement à vouloir obliger les femmes françaises à redevenir telles qu’elles étaient bien avant mai 68. Ainsi, au conflit entre parents et enfants s’ajoute celui opposant les enfants garçons et filles qui peut-être latent mais qui, inévitablement, marque le comportement de chaque sexe. Il arrive aussi que le chef de famille soit polygame (en réalité, c’est un fait qui n’est pas général, contrairement à l’idée répandue en France). Dès lors, les problèmes se multiplient, parce que dans un cadre inapproprié, sont tenues de vivre plusieurs coépouses et leur progéniture. M.K.
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