La grande maladie affiche un léger mieux
"De l’obscurité jaillit la lumière dit-on" cet adage illustre bien le cas du système universitaire malien qui, après des moments sombres affiche un léger mieux.
Depuis sa création en 1996, l’Université de Bamako a formé quelques promotions avant d’être confrontée aux problèmes qui ont pour noms : la pléthore d’étudiants et de manque de professeurs. Selon le ministre de l’enseignement supérieur, Mme Siby Ginette BELLEGARDE, l’université de Bamako compte près de cent mille étudiants du jamais vu en afrique. Toute chose qui nécessite, selon elle des mesures urgentes.
C’est pourquoi des reformes ont été effectuées pour sortir l’enseignement supérieur de l’ornière. Des reformes qui montrent que le gouvernement est préoccupé par la question de l’école malienne.
Le ministre de l’enseignement supérieur a à son actif Plusieurs réalisations parmi elles,
La plus grande réalisation à l’actif du ministre de l’enseignement supérieur reste la scission de l’université de Bamako en quatre universités: l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako; l’Université des Sciences Sociales et de Gestions de Bamako; l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako et l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako.
Le projet « un étudiant, un ordinateur » permettra de cultiver le goût de la recherche chez les étudiants maliens.
Ces reformes au niveau de l’enseignement supérieur, viennent à point nommé. Elles montrent que les plus hautes autorités ont la volonté de faire de nos universités de véritables pôles de recherche, comme le veut l’UNESCO.
Mamadou TOGOLA
Université : On…rebelote
S’il y a un domaine dans lequel le régime ATT a échoué, c’est bien celui de l’éducation. De beaux discours ont été tenus, des reformes ont été initiées sans compter un forum sur l’éducation organisé pour diagnostiquer les problèmes de l’école malienne. Mais, les recommandations sont restées lettres mortes. Couvertes de poussière dans les tiroirs.
Pour remédier à cette situation, l’année écoulée a été « blanche » pour, dit-on, permettre à l’école malienne de répartir du bon pied. Surtout, avec la création de nouvelles universités. Cependant, il avait été annoncé que la rentrée universitaire était prévue pour le mois d’octobre. Ce qui n’a pas été possible. Et, le mois de décembre a été annoncé pour certaines universités. Là encore, la date n’a pu être respectée. Et, les autorités scolaires se sont rabattues sur le mois de Janvier. D’ailleurs, des conférences ont été organisées ça et là à cet effet.
Mais, ce qu’il faut noter, c’est que, dans les facultés où la rentrée est déclarée effective, elle ne l’est que sur papier. Car, des problèmes persistent. Notamment, la grève des enseignants, le manque de professeur ainsi que des problèmes liés aux inscriptions des étudiants. Toutes choses qui permettent de dire qu’à l’état actuel des choses, l’université n’est pas prête, comme le fait croire le ministère de l’enseignement supérieur.
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