Laurent Gbagbo pourrait bénéficier d’une remise en liberté sans condition, à l’issue d’une audience prévue le 6 février à La Haye. Pour Ahoua Don Mello, son porte-parole, la libération de l’ancien Président ivoirien est un préalable pour mettre fin aux divisions en Côte d’Ivoire. Entretien.
Le 7 octobre 2019, les avocats de Laurent Gbagbo ont demandé que soit ordonnée sa remise en liberté immédiate et sans condition, ce sur quoi la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) doit se prononcer le 6 février.
Lever les restrictions à la liberté de l’ex-Président, en attendant la fin de la procédure devant la CPI, le rendrait libre de tout mouvement, y compris de regagner son pays, la Côte d’Ivoire.
Mais, les avocats de l’État ivoirien ont d’ores et déjà exprimé leur opposition à cette décision éventuelle, estimant le régime de semi-liberté de Laurent Gbagbo, «
en l'état de la procédure, sage et équilibré».