L’Adema et la présidentielle : Le jeu et l’enjeu
Le parti de feu Abdrahamane Baba Touré est en proie face à son devenir. Après avoir dirigé le pays pendant dix longues années avec le président Alpha Omar Konaré et constitué un consensus politique autour du président ATT ces dernières années. Son bilan, n’est jusque là pas perceptible. On a le sentiment d’être victime d’un détournement d’idéal après le vent de changement de 1991.
L’espoir d’un Mali nouveau ne s’est révélé être que la face blindée d’une démocratie qui s’apparente à la gestion chaotique de la chose de l’Etat. Aujourd’hui, point question d’un cours d’histoire, mais tomber dans le passé de ce parti est de voir en lui coupable de ce qui nous est arrivée. Un désaveu ! C’est cela. Enfin le mal est fait. Il n’en est pas à lui seul responsable. Que de complicité et de responsabilité.
Les premières élections de 1992 et celles de 1997 en disent long. Est-ce les résultats sont véritablement ceux des urnes. C’est à dire les voies du peuple malien? Et 2002, en panne d’incarner une personnalité, les abeilles confient le pouvoir à un indépendant, issu d’aucun parti. Et là, elles renouent avec ses habitudes : départs et défections.
Les élections de 2012 avorté par un putsch d’un 22 mars ont changé le calendrier pour le 07 juillet prochain. Dans ce parti, un homme qui « incarnait » le rassemblement ne sera pas du jeu : le Professeur Dioncounda Traoré, Président de la République par Intérim. Donc, le bal est ouvert. Les candidatures internes sont ouvertes ; jeunes et vieux se bousculent. Déjà une quinzaine de candidatures se prépareraient pour être le porte étendard du parti aux joutes électorales prochaines.
Les abeilles jouent leur chance avec d’ abord, la réussite des primaires. A tout prix éviter le clash, scenario qu’on connait bien dans ce parti. Les élections pour l’Adema se sont les primaires d’abord. Donc tout échec signifierait la descente aux enfers. Et cela sera dommage pour le plus grand parti du pays et le deuxième de l’Afrique après celui de L’ANC en Afrique du sud.», nous confie un observateur et analyste.
Wait and see !
Benjamin SANGALA
L’espoir d’un Mali nouveau ne s’est révélé être que la face blindée d’une démocratie qui s’apparente à la gestion chaotique de la chose de l’Etat. Aujourd’hui, point question d’un cours d’histoire, mais tomber dans le passé de ce parti est de voir en lui coupable de ce qui nous est arrivée. Un désaveu ! C’est cela. Enfin le mal est fait. Il n’en est pas à lui seul responsable. Que de complicité et de responsabilité.
Les premières élections de 1992 et celles de 1997 en disent long. Est-ce les résultats sont véritablement ceux des urnes. C’est à dire les voies du peuple malien? Et 2002, en panne d’incarner une personnalité, les abeilles confient le pouvoir à un indépendant, issu d’aucun parti. Et là, elles renouent avec ses habitudes : départs et défections.
Les élections de 2012 avorté par un putsch d’un 22 mars ont changé le calendrier pour le 07 juillet prochain. Dans ce parti, un homme qui « incarnait » le rassemblement ne sera pas du jeu : le Professeur Dioncounda Traoré, Président de la République par Intérim. Donc, le bal est ouvert. Les candidatures internes sont ouvertes ; jeunes et vieux se bousculent. Déjà une quinzaine de candidatures se prépareraient pour être le porte étendard du parti aux joutes électorales prochaines.
Les abeilles jouent leur chance avec d’ abord, la réussite des primaires. A tout prix éviter le clash, scenario qu’on connait bien dans ce parti. Les élections pour l’Adema se sont les primaires d’abord. Donc tout échec signifierait la descente aux enfers. Et cela sera dommage pour le plus grand parti du pays et le deuxième de l’Afrique après celui de L’ANC en Afrique du sud.», nous confie un observateur et analyste.
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