Lafiabougou (Commune IV) : Des policiers ouvrent le feu sur un véhicule
Dans la nuit du mercredi dernier, après la prière quotidienne des musulmans pendant le mois de ramadan, un jeune homme dans la voiture de son père, a été la cible des policiers en patrouille. L’arrière de la voiture a été criblée de balles, mais le jeune avec la baraka s’en est sorti indemne.
Les agents de sécurité vont-ils créer l’insécurité ? C’est le moins que l’on puisse dire car les bavures policières se multiplient ces derniers temps. Un jeune du nom de Ladji Cissé, envoyé par son père après la prière pour payer sa carte Orange et des médicaments à la pharmacie pour sa sœur, a été la cible des policiers. Il était 21 heures, les rues n’avaient pas encore désempli. C’est en se rendant à la pharmacie que le jeune ladji a été pris en tenaille par des policiers armés, en patrouille dans un Pik Up. Ils ne perdirent pas leur temps pour deguener sur le véhicule et le poursuivirent jusque dans sa famille pour l’arrêter devant ses parents.
La panique a gagné les habitants du quartier car tout le monde avait été surpris par les rafales. Aussitôt le papa du jeune homme M. Cissé, comptable de son état, se rendit au 5ème arrondissement, non loin des lieux pour expliquer la situation. Selon lui, le commissariat a nié toute implication, en lui indiquant qu’il s’agissait des éléments du GMS. Les tirs sur la voiture n’ont échappé à personne nous ont indiqué certains témoins. Ils nous ont même indiqué qu’au moment où les policiers tiraient, le Président Dioncounda Traoré était allé en visite chez sa mère. Et, selon les mêmes indiscrétions, le président a quitté les lieux d’urgence pour se mettre à l’abri à la base militaire car personne ne pouvait expliquer ses tirs à cette heure de la nuit. Les femmes et les jeunes remontés à bloc avaient décidé de marcher le lendemain sur la Mairie.
Selon M. Cissé le père de Ladji, ils ont cherché à joindre le Maire de la commune IV la même nuit, mais en vain. Déboussolés, il a fallu son intervention pour calmer les esprits des gens du quartier. M. Cissé nous a indiqué que le commissariat du 5ème arrondissement par son inspecteur M. Denon se rendit sur les lieux pour faire le constat. C’est le matin a-t-il ajouté que le maire en a été informé. Selon M. Cissé, le Maire leur a avoué que ce sont aujourd’hui des hommes en tenues qui sont devenus la source même de l’insécurité. Le Maire serait engagé à saisir les autorités compétentes nous ont-ils indiqué afin de sensibiliser sérieusement ces jeunes policiers qui font les patrouilles.
Selon certaines indiscrétions, ces jeunes au moment de mener leurs opérations font rarement le distinguo et s’attaquent souvent à des paisibles citoyens. Même si les patrouilles sont dissuasives ne faut-il pas encore les faire à des heures avancées de la nuit ? En tout cas, tiré des balles réelles à 21 heure dans un quartier populaire n’est ni plus ni moins que de continuer à semer la terreur chez les populations comme on a vu lors des jours chauds après le coup de d’Etat du 22 mars. Les populations de Lafiabougou sont encore sous le choc et ne veulent plus vivre un tel événement. Et, les autorités compétentes doivent s’employer pour mettre un frein.
Fakara FAINKE.
Les agents de sécurité vont-ils créer l’insécurité ? C’est le moins que l’on puisse dire car les bavures policières se multiplient ces derniers temps. Un jeune du nom de Ladji Cissé, envoyé par son père après la prière pour payer sa carte Orange et des médicaments à la pharmacie pour sa sœur, a été la cible des policiers. Il était 21 heures, les rues n’avaient pas encore désempli. C’est en se rendant à la pharmacie que le jeune ladji a été pris en tenaille par des policiers armés, en patrouille dans un Pik Up. Ils ne perdirent pas leur temps pour deguener sur le véhicule et le poursuivirent jusque dans sa famille pour l’arrêter devant ses parents.
La panique a gagné les habitants du quartier car tout le monde avait été surpris par les rafales. Aussitôt le papa du jeune homme M. Cissé, comptable de son état, se rendit au 5ème arrondissement, non loin des lieux pour expliquer la situation. Selon lui, le commissariat a nié toute implication, en lui indiquant qu’il s’agissait des éléments du GMS. Les tirs sur la voiture n’ont échappé à personne nous ont indiqué certains témoins. Ils nous ont même indiqué qu’au moment où les policiers tiraient, le Président Dioncounda Traoré était allé en visite chez sa mère. Et, selon les mêmes indiscrétions, le président a quitté les lieux d’urgence pour se mettre à l’abri à la base militaire car personne ne pouvait expliquer ses tirs à cette heure de la nuit. Les femmes et les jeunes remontés à bloc avaient décidé de marcher le lendemain sur la Mairie.
Selon M. Cissé le père de Ladji, ils ont cherché à joindre le Maire de la commune IV la même nuit, mais en vain. Déboussolés, il a fallu son intervention pour calmer les esprits des gens du quartier. M. Cissé nous a indiqué que le commissariat du 5ème arrondissement par son inspecteur M. Denon se rendit sur les lieux pour faire le constat. C’est le matin a-t-il ajouté que le maire en a été informé. Selon M. Cissé, le Maire leur a avoué que ce sont aujourd’hui des hommes en tenues qui sont devenus la source même de l’insécurité. Le Maire serait engagé à saisir les autorités compétentes nous ont-ils indiqué afin de sensibiliser sérieusement ces jeunes policiers qui font les patrouilles.
Selon certaines indiscrétions, ces jeunes au moment de mener leurs opérations font rarement le distinguo et s’attaquent souvent à des paisibles citoyens. Même si les patrouilles sont dissuasives ne faut-il pas encore les faire à des heures avancées de la nuit ? En tout cas, tiré des balles réelles à 21 heure dans un quartier populaire n’est ni plus ni moins que de continuer à semer la terreur chez les populations comme on a vu lors des jours chauds après le coup de d’Etat du 22 mars. Les populations de Lafiabougou sont encore sous le choc et ne veulent plus vivre un tel événement. Et, les autorités compétentes doivent s’employer pour mettre un frein.
Fakara FAINKE.
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