Sur Twitter, le hashtag #
FreeRokia, Libérez Rokia, a été lancé jeudi 13 mars dans l'après-midi par le compte de la chanteuse malienne Rokia Traoré. Et
une pétition pour demander la libération de l’artiste a vu le jour. Cette pétition démarre bien : en douze heure, elle a déjà recueilli plusieurs milliers de signatures.
C'est le collectif des Mères veilleuses, les mères monoparentales de Belgique, qui en est à l'origine. Dans son plaidoyer, le collectif estime que l'histoire de Rokia Traoré démontre «
des dysfonctionnements » de la justice belge.
Vers une extradition ?
Le mandat d’arrêt européen
qui vise la chanteuse a été émis dans le cadre d'un litige avec son ex-compagnon au sujet de la garde de leur fille. Le tribunal de première instance de Bruxelles a accordé la garde exclusive de l’enfant au père. Une décision que la chanteuse malienne conteste. Son avocat, maître Kenneth Feliho, explique que Rokia Traoré refuse de remettre sa fille à son ex-compagnon, car il est toujours visé par une plainte pour attouchement sexuel sur l'enfant en France et au Mali.
Une audience est désormais prévue à Paris mercredi 18 mars. La justice française devra décider si elle extrade ou non Rokia Traoré vers la Belgique. La petite fille, elle, est toujours auprès de ses proches à Bamako.
Source: http://www.rfi.fr/fr/afrique