Le 1er commando-parachutiste malien a sauté le 06 septembre 1961 : Les Généraux Kafougouna Koné et El Hadj Gamou, le député Oumar Mariko, le Guide Ousmane chérif Haïdara présents pour les hommages

Sep 7, 2015 - 17:45
Sep 7, 2015 - 15:05
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L'opération de libération a été déclenchée au petit matin par les autorités maliennes. Ici, des hélicoptères Gazelle de l'armée malienne à Sévaré en 2013. Olivier Fourt/RFI Le 33ème régiment des commandos parachutistes a célébré l’anniversaire  du premier saut effectué le 06 septembre 1961. C’était  dimanche 06 septembre 2015  au camp para de Djicoroni. Plusieurs personnalités ont témoigné par leur présence. Il s’agit entre autres,  de Mahamane Touré chef d’Etat-major des Armées, du Général de division,  Kafougouna Koné,  Général  Gamou,  de l’Honorable  Oumar Mariko, du chef spirituel Ousmane chérif Haidara, etc. La cérémonie était parrainée par le Général de division Kafougouna Koné. Après avoir observé une minute de silence à la mémoire des militaires tombés sur le champ d’honneur,   le Général de division Koné dira que le choix porté sur sa personne «honore tous les anciens parachutistes que nous sommes et leur présence atteste l’attachement et l’amour que nous avons pour ce Régiment au sein duquel nous avons consacré avec fierté une bonne partie de notre carrière militaire. Aussi la pratique de cette tradition dans nos armés permet d’établir le capital de confiance nécessaire entre les commandants d’unités et leurs Hommes pour renforcer la cohésion et consolider l’esprit de corps au sein des unités. En outre, que cette reprise connaisse un vrai sursaut au niveau de tous les corps afin d’aboutir à une réelle cohésion entre tous les frontières d’Armes des Forces Armées et de Sécurité». Pour sa part, le CBA Yssouf Traoré dira aussi que les jours se suivent mais ne se ressemblent pas.  Et que la  commémoration  du  premier saut effectué le 06 septembre 1961 à Djicoroni par l’adjudant Baba Sidi Traoré, breveté 001 de l’Armée malienne   est un jour de cohésion entre les frères d’armes tous grades et corps confondus. «La vie du commando parachutiste n’est pas une sinécure. Tous ces cadeaux que certains qualifieraient de fatalité, nous parachutistes, les accueillons comme une aubaine. C’est dans d’adversité que l’homme d’exception s’épanouit et se révèle» a-t-il conclu. Modibo Keita (stagiaire)

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