Le bilan de l’intervention française au Mali: Serval a servi Hollande et la France
Dans une belle envolée lyrique, le président socialiste François Hollande, disait lors de son débat télévisé à la présidentielle contre le président français sortant Nicolas SARKOSY que le Mali était un pays ami en butte à une agression des fores obscures terroristes et qu’il fallait l’aider. Notre ami François a récidivé du haut de la tribune du conseil de sécurité de l’ONU en fin 2O12. Il a été si convainquant dans sa plaidoirie enflammée que l’institution onusienne lui a donné un mandat exceptionnel, en quelque sorte un blanc-seing pour faire intervenir les forces françaises au Mali afin de chasser définitivement les groupes armés jihadistes occupant les trois quarts du territoire. Ce qui fut fait, provisoirement, car la bataille de Konan, dans la région de Mopti a d’abord immortalisé leur déroute. Mais malheureusement, la détermination de Serval allait s’évanouir à Kidal, fief du MNLA, groupe armé indépendantiste touareg protégé par Les militaires français mis en orbite sur ordre de Hollande pour faire pièce à l’Etat malien dans les négociations de paix.
Le MNLA installé à demeure à Kidal, puissamment réarmé avec la complicité de la France et de ses alliés occidentaux, alors que l’armée malienne était cantonnée et interdite de mouvement, a été dans la région le cheval de Troie des groupes terroristes islamistes et narcotrafiquants affiliés à Al Qaïda au Maghreb Islamique.
La Rédaction
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