Le Chef du département tronc commun à propos de la situation actuelle au sein de la FSJP : \"Notre souhait est de reprendre l'année académique 2011-2012 au mois d'octobre avec le système LMD\" dixit Djiguiba Sissoko

Faisant écho de la volonté perturbatrice de certains collègues, ex-grévistes, le chef du département tronc commun de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP), Djiguiba Sissoko, est monté au créneau pour dénoncer ce comportement qui tranche avec la tendance générale. En même temps, il a fait le point  de la situation actuelle au sein de sa faculté. Une situation marquée par l'accalmie et surtout par le déroulement normal et satisfaisant de toutes les activités pédagogiques. Toute chose, a-t-il dit, qui augure de bonnes perspectives notamment en ce qui concerne le basculement de ladite faculté dans le système Licence Master Doctorat (LMD) prévu pour la prochaine rentée académique.

Parlant du déroulement des activités pédagogiques, Djiguiba Sissoko indique qu'elles se poursuivent parfaitement et ce, grâce aux efforts et sacrifices consentis par le corps professoral. " A ce sujet, et au-delà des appartenances syndicales, le corps professoral travaille d'arrache-pied pour la réussite de l'année en cours. Et, à l'heure actuelle, en ce qui concerne les cours magistraux, nous sommes à 85% du taux de déroulement. Pour ce qui est des travaux dirigés, nous avons déjà effectué 3 mois, soit plus de 10 séances. Ce qui est une grande première" a t-il laissé entendre. Pour autant, Djiguiba n'a pas manqué de faire cas de la volonté néfaste de certains collègues qui veulent saboter ces efforts collectifs.

Il a par ailleurs dénoncé l'appât du gain personnel et  appelé à récupérer les cours déjà attribués à des professeurs permanents durant la période de grève (en vue de bénéficier des heures supplémentaires). L'occasion était ainsi bonne pour lui de lancer un appel fraternel à l'endroit de ces brebis égarées pour qu'elles rentrent dans les rangs et apportent leur contribution à la réussite assurée de l'année en cours.

"Nous voulons que l'année se termine en beauté. Nous sommes au bout du succès, et notre but c'est d'entamer la prochaine année universitaire (NDRL 2011-2012) au mois d'octobre prochain avec le système LMD. Donc qu'aucune volonté  néfaste, surtout de la part des collègues, ne vienne remettre en cause cet élan positif " a-t-il indiqué. M. Sissoko a également salué le travail de l'Administration ainsi que l'excellente collaboration des étudiants.

Dans son intervention, le chef de DER n'a pas passé sous silence les défis que traverse notre système d'enseignement supérieur et les efforts herculéens déployés par le ministère de l'Enseignement supérieur sous la houlette de Mme Siby Ginette Bellegarde.  A ce sujet et à l'instar des Chinois qui ont un seul terme pour designer à la fois une crise et une opportunité, le chef du DER a souligné que la difficile situation que traverse notre enseignement supérieur depuis plus d'une décennie, trouve un début de solution avec les nombreux chantiers initiés par le département de tutelle.

De ce fait et sans vouloir tirer un quelconque bilan, il a mis en exergue les avancées incontestables obtenues depuis un certain temps qui incitent à l'optimisme. Qu'il s'agisse du toilettage des textes régissant l'enseignement supérieur, qu'il s'agisse de la mise à la disposition d'infrastructures universitaires, qu'il s'agisse du renforcement de l'effectif et des capacités des enseignants, qu'il s'agisse de l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail ainsi que celles des étudiants ou enfin qu'il s'agisse du raffermissement du dialogue et de la confiance avec les partenaires sociaux. Un investissement, a-t-il souligné, qui a instauré un climat de paix à l'Université et, qui, sans doute, favorisera un bon démarrage du système Licence Master et Doctorat (LMD). La nouvelle réforme à laquelle a souscrit notre université pour répondre aux standards régionaux (harmonisation du système d'enseignement superieur au sein de la zone UEMOA) et internationaux et pour se positionner comme un véritable pôle d'excellence et de développement.  Des objectifs qui sont précisément recherchés par le Projet d'appui au développement de l'enseignement supérieur (PADES) dans le cadre duquel notre pays, avec l'appui de la Banque mondiale et d'autres partenaires, a entrepris la réforme globale et profonde de l'enseignement supérieur.

Ramata TEMBELY