Le continent africain est encore secoué par des troubles, comme au Mali…
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Angélique Kidjo[/caption]
Ce qui se passe au Mali est dramatique. On a décidé unilatéralement de se débarrasser de Kadhafi. Je ne le soutiens pas, j'ai toujours pensé qu'on ne pourrait jamais le changer. Mais on l'a armé, tout le monde a fait du business avec lui pour le pétrole. Toutes ces armes, maintenant, se retrouvent aux mains d'al-Qaida, au Mali. Avant d'éliminer Kadhafi, il aurait fallu préparer l'après-Kadhafi. Ces décisions ont été prises sans concertation avec les pays voisins.
Les hommes politiques savaient très bien combien ça allait être dangereux. On aurait pu se débarrasser de lui il y a longtemps. Ça n'a pas été fait. Pourquoi ?
On peut être optimiste pour l'Afrique ?
Oh oui, absolument, il n'y a aucun doute là-dessus. Plus on éduque les gens, plus l'Afrique s'en tirera. C'est pour cela que je me bats, avec ma fondation (1), pour que les filles fassent des études secondaires. C'est par les femmes qu'on changera l'Afrique. Ce sont elles qui sont à la maison, qui se bagarrent du matin au soir pour que la famille tienne, pour que le pays tienne.
sudouest.fr / 2012/07/22
Angélique Kidjo[/caption]
Ce qui se passe au Mali est dramatique. On a décidé unilatéralement de se débarrasser de Kadhafi. Je ne le soutiens pas, j'ai toujours pensé qu'on ne pourrait jamais le changer. Mais on l'a armé, tout le monde a fait du business avec lui pour le pétrole. Toutes ces armes, maintenant, se retrouvent aux mains d'al-Qaida, au Mali. Avant d'éliminer Kadhafi, il aurait fallu préparer l'après-Kadhafi. Ces décisions ont été prises sans concertation avec les pays voisins.
Les hommes politiques savaient très bien combien ça allait être dangereux. On aurait pu se débarrasser de lui il y a longtemps. Ça n'a pas été fait. Pourquoi ?
On peut être optimiste pour l'Afrique ?
Oh oui, absolument, il n'y a aucun doute là-dessus. Plus on éduque les gens, plus l'Afrique s'en tirera. C'est pour cela que je me bats, avec ma fondation (1), pour que les filles fassent des études secondaires. C'est par les femmes qu'on changera l'Afrique. Ce sont elles qui sont à la maison, qui se bagarrent du matin au soir pour que la famille tienne, pour que le pays tienne.
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