Le FDR exige pour la formation du Gouvernement d'union nationale…: - La démission du Premier ministre Cheick Modibo Diarra - Une répartition équitable des portefeuilles entre partis politiques et société civile
Dans la perspective de la formation du Gouvernement d'union nationale, exigée avant la fin de ce moisde juillet par les dirigeants de la CEDEAO, les différents regroupements politiques se concertent et affichent leurs positions. A ce sujet, le président de la transition, Pr Dioncounda Traoré est attendu à Bamako dans les jours prochains, pour mener des consultations devant conduire à la mise en place de ce gouvernement. Si le FDR exige que le Premier ministre, Dr Cheick Modibo Diarra présente sa démission au président intérimaire, la COPAM, la CSM et les autres ne veulent ni plus ni moins que d’une convention nationale des forces vives du Mali avant tout remaniement de l'attelage gouvernemental.
Selon des informations concordantes, le président de la transition, Pr Dioncounda Traoré est attendu à Bamako probablement ce week-end en vue d'accélérer les consultations dans la perspective de la formation du gouvernement d'union nationale.
Totalement rétabli des traumatismes subis avec l'agression contre sa personne au palais présidentiel de Koulouba le 21 mai 2012, le président de la République par intérim a subi des soins à l'Hôpital du Val de Grâce à Paris. Il se porte très bien désormais et est à même de reprendre ses activités à la tête de l'Etat malien. Il avait été annoncé comme devant prendre part au dernier sommet du Groupe de contact de la CEDEAO tenu à Ouagadougou le 7 juillet. Mais, au dernier moment ses médecins lui ont déconseillé ce déplacement.
Selon nos informations, le président de la transition doit recevoir dès le lendemain de son arrivée les différents regroupements politiques pour former la nouvelle équipe gouvernementale. A propos de celle-ci, les différents acteurs ne semblent pas parler le même langage. Pour le Premier ministre, Dr Cheick Modibo Diarra, et le regroupement dont son parti, le RpDM est membre, la Convergence pour sauver le Mali (CSM), il s'agit d'élargir le Gouvernement en y faisant entrer d'autres compétences issues des partis politiques et de la société civile. C'est dans ce sens que les leaders de la CSM déclaraient face à la presse le 7 juillet dernier qu'ils soutiennent avec énergie l'actuel chef du Gouvernement.
La CODEM avait renchéri une semaine plus tard en assénant " oui au gouvernement d'union nationale mais avec le même Premier ministre ".
Cela n'empêche que du côté du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR), on n'hésite pas à réclamer le départ de l'ex-navigateur interplanétaire. Mais la question qui se pose est de savoir si le pays ne risque pas d'aggraver sa crise institutionnelle si l'actuel locataire de la primature refuse de rédiger sa lettre de démission.
En effet, le président de la transition n’aimerait pas se débarrasser du Dr Cheick Modibo Diarra pour recommencer à zéro les tâches immenses de l'exécutif. L'astrophysicien ayant fait, quoi qu'on dise, des efforts dans un pays totalement à terre après les événements du 22 mars 2012.
Par ailleurs, les responsables du FDR estiment toutefois qu'à eux seuls ils ne représentent pas le Mali. Si donc le président de la transition juge que le chef du Gouvernement est à même de conduire efficacement le pays à relever les défis auxquels il fait face, nous a confié le Secrétaire politique du FDR, Amadou Koïta, ils en prendront acte.
En outre, les membres du FDR estiment que la nouvelle équipe gouvernementale doit comporter équitablement des représentants des partis politiques et de la société civile. Sans négliger une présence significative des jeunes et des femmes. Pendant ce temps, la COPAM et les autres regroupements tiennent à aller d'abord à une assise nationale devant permettre de définir le cadre général de la transition et faire face le cas échéant à l'élargissement du gouvernement Cheick Modibo Diarra, dont ils se félicitent " des actions accomplies en si peu de temps ".
Bruno D SEGBEDJI
Selon des informations concordantes, le président de la transition, Pr Dioncounda Traoré est attendu à Bamako probablement ce week-end en vue d'accélérer les consultations dans la perspective de la formation du gouvernement d'union nationale.
Totalement rétabli des traumatismes subis avec l'agression contre sa personne au palais présidentiel de Koulouba le 21 mai 2012, le président de la République par intérim a subi des soins à l'Hôpital du Val de Grâce à Paris. Il se porte très bien désormais et est à même de reprendre ses activités à la tête de l'Etat malien. Il avait été annoncé comme devant prendre part au dernier sommet du Groupe de contact de la CEDEAO tenu à Ouagadougou le 7 juillet. Mais, au dernier moment ses médecins lui ont déconseillé ce déplacement.
Selon nos informations, le président de la transition doit recevoir dès le lendemain de son arrivée les différents regroupements politiques pour former la nouvelle équipe gouvernementale. A propos de celle-ci, les différents acteurs ne semblent pas parler le même langage. Pour le Premier ministre, Dr Cheick Modibo Diarra, et le regroupement dont son parti, le RpDM est membre, la Convergence pour sauver le Mali (CSM), il s'agit d'élargir le Gouvernement en y faisant entrer d'autres compétences issues des partis politiques et de la société civile. C'est dans ce sens que les leaders de la CSM déclaraient face à la presse le 7 juillet dernier qu'ils soutiennent avec énergie l'actuel chef du Gouvernement.
La CODEM avait renchéri une semaine plus tard en assénant " oui au gouvernement d'union nationale mais avec le même Premier ministre ".
Cela n'empêche que du côté du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR), on n'hésite pas à réclamer le départ de l'ex-navigateur interplanétaire. Mais la question qui se pose est de savoir si le pays ne risque pas d'aggraver sa crise institutionnelle si l'actuel locataire de la primature refuse de rédiger sa lettre de démission.
En effet, le président de la transition n’aimerait pas se débarrasser du Dr Cheick Modibo Diarra pour recommencer à zéro les tâches immenses de l'exécutif. L'astrophysicien ayant fait, quoi qu'on dise, des efforts dans un pays totalement à terre après les événements du 22 mars 2012.
Par ailleurs, les responsables du FDR estiment toutefois qu'à eux seuls ils ne représentent pas le Mali. Si donc le président de la transition juge que le chef du Gouvernement est à même de conduire efficacement le pays à relever les défis auxquels il fait face, nous a confié le Secrétaire politique du FDR, Amadou Koïta, ils en prendront acte.
En outre, les membres du FDR estiment que la nouvelle équipe gouvernementale doit comporter équitablement des représentants des partis politiques et de la société civile. Sans négliger une présence significative des jeunes et des femmes. Pendant ce temps, la COPAM et les autres regroupements tiennent à aller d'abord à une assise nationale devant permettre de définir le cadre général de la transition et faire face le cas échéant à l'élargissement du gouvernement Cheick Modibo Diarra, dont ils se félicitent " des actions accomplies en si peu de temps ".
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