Réuni le vendredi 21 décembre 2012 à Bamako, après avoir examiné et analysé les termes et contenu de la Résolution 2085 des Nations Unies :
[caption id="attachment_82735" align="alignleft" width="350"]

Iba N'Diaye: Le 1er vice-président du FDR[/caption]
1 - réaffirmant l’attachement de la communauté internationale à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali ;
2 - autorisant le déploiement de la force internationale au Mali ;
3 – soulignant la diligence à rétablir un système de gouvernance démocratique et l’ordre constitutionnel indispensables a la mise en œuvre des actions nécessaires au recouvrement des territoires sous occupation et gages de la bonne tenue d’élections libres, justes, transparentes et acceptées de tous ;
ayant à l’esprit les deux objectifs prioritaires du Mali à savoir la libération des territoires sous occupation et l’organisation des élections générales apaisées sur toute l’étendue du territoire national :
Note avec satisfaction le vote de la Résolution 2085 par le Conseil de Sécurité des nations Unies autorisant le déploiement au Mali, pour une durée initiale d’un an, de la Mission Internationale au Mali (MISMA) investie du mandat « de prendre toute mesure utile, dans le respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme et dans le respect le plus total de la souveraineté de l’intégrité et de l’unité du Mali » ;
Félicite vivement les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO de l’Union Africaine et de l’Union Européenne pour leur engagement constant et indéfectible aux cotés du Mali depuis le début de cette crise politico-institutionnelle et sécuritaire ;
Affirme solennellement sa ferme volonté à œuvrer en faveur de l’accomplissement de cette noble et immense tâche de recouvrement de l’indépendance et de la souveraineté du Mali par les forces de défense et de sécurité du Mali avec l’appui et l’accompagnement de la MISMA.
Toutefois, le FDR demeure lourdement préoccupé par le manque de cohésion au sein de nos forces armées et de sécurité et invite par conséquent les protagonistes à une saine et entière réconciliation des différentes composantes de nos forces armées et de sécurité nationale, gage et condition sine qua non de leur réussite sur le théâtre des opérations.
Le FDR en appelle au Président de la république, Chef Suprême des Armées pour user de toute son autorité pour réconcilier très rapidement nos forces armées et de sécurité.
Cet appel s’adresse également au Premier ministre Chef du Gouvernement, aux responsables des forces de défense et de sécurité, aux Chefs Coutumiers, aux leaders religieux, aux forces politiques et à la Société Civile pour que tous mènent des actions immédiates en vue de contribuer :
1 - à faciliter un dialogue constructif entre les différents segments des forces armées et de sécurité ;
2 - à réaliser l’unité et la cohésion de toutes les forces armées chargées de la défense et la sécurité du pays (Police, Garde Nationale, Gendarmerie, Armée de Terre, Armée de l’Air, Bérets Rouges, Bérets verts…).
3 - à mobiliser en faveur de nos forces de défense et de sécurité les ressources nécessaires et indispensables à la mise en œuvre du plan de recouvrement de notre intégrité territoriale.
Fait à Bamako, le 22 décembre 2012
P/ Le Président
Le 1er Vice Président
Ibrahima N’Diaye