Le Mali est-il, le prochain point de chute des mercenaires ayant servi le président ADO ?

Au regard de toutes les tractations qui se trameraient ces derniers temps dans les milieux des instances dirigeantes de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDAO) nous avons compris que le chef de l’Etat ivoirien, qui ne sait quoi faire avec ses mercenaires, veut jeter son dévolu sur le Mali, sous le prétexte que notre pas va mal ces derniers temps : crise de rébellion dans le nord et crise sociopolitique-militaire à Bamako. Eh bien n’ayant pu recaser ses mercenaires et ne disposant pas des moyens financiers pour satisfaire ces dizaines de milieux de soldats de circonstances (toutes sortes de nationalités), le Président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara ne veut-il pas profiter de la double crise qui prévaut dans notre pays, pour se débarrasser de ses serviteurs d’hier, devenus aujourd’hui, très encombrant et voir beaucoup plus gênant pour la Côte d’Ivoire? Tout semble étayer cela. Sinon pourquoi se cramponner sur l’envoi d’une force militaire de la CEDEAO au Mali ? Cette force viendra faire quoi et quelle sera sa mission au Mali ? Ceux à quoi nous maliens, avons besoin aujourd’hui ne sont autres que des appuis matériels et financiers pour bouter la rébellion touaregue hors de nos frontières, préserver notre intégrité territoriale et exécuter avec la manière la plus intelligente notre transition. Personne n’ignore cette réalité, une force étrangère déployée dans un pays a toujours été source de problèmes : sanitaire, social, vol qualifié, meurtre, assassinat, entre autres. Car, une fois sur le terrain dans le pays au sein duquel ils sont venus mettre de l’ordre, ce sont eux qui demeurent les premiers à semer le désordre, à créer des problèmes, tant dans les foyers (conjugaux) entre couples ; que sur les plans : sanitaire, social et économique. Le constat fait ressortir qu’en réalité la plupart des sales maladies distribuées dans nombre de pays, en Afrique et ailleurs dans le monde, l’a été par les hommes qui composent ces forces de : « maintien des problèmes et des difficultés au lieu du maintien de la paix ». Bien que leurs principales missions consistent à préserver la paix tout en instaurant un climat de confiance au sein  du pays d’accueil ; ils sont et demeurent les premiers acteurs et principaux partisans de la destruction de cette même paix. Si en vérité le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara n’a pas où recasé ses mercenaires, qu’il cherche un autre pays d’accueil, le Mali n’est pas la destination appropriée ni indiquée pour cela. Nous traversons une période difficile certes, mais nous ne voulons pas  qu’on planifie la destruction de notre chère patrie sous nos yeux, sans que l’on dise mot. Ce que le président ADO devrait savoir,  est qu’au Mali, nous disposons une armée forte d’esprit et pétrie d’hommes très courageux. Au sein de l’armée malienne, que la CEDEAO comprenne, qu’elle regorge en son sein hier comme aujourd’hui, encore de valeurs sûres. Donc, si c’est pour aider notre pays, à sortir de ces crises : rébellion et politique, ce que la CEDEAO doit faire dans l’immédiat, est de nous apporter son aide sur les plans financiers et matériels. Si tel est le cas : Oui à la CEDEAO au Mali ; et si c’est le contraire : Non à la CEDEAO au Mali. Il est grand temps, que le cercle fermé des leaders du club de la CEDEAO trouve un autre pays pour obéir à la vision  du président Alassane Dramane Ouattara. Pour l’instant, le Mali n’a pas besoin de soldats étrangers sur son territoire. Par Zhao Ahmed A. Bamba