Le Ministre de la Justice au coeur de la lutte contre la corruption au Mali : Me Mohamed Bathily va-t-en guerre contre les prédateurs de l’État

Fév 28, 2014 - 00:15
Fév 27, 2014 - 18:19
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[caption id="attachment_174564" align="alignleft" width="310"]Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mohamed Ali Bathily, représentant du Premier ministre lors des assises Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mohamed Ali Bathily, représentant du Premier ministre lors des assises[/caption]

Dans sa volonté d’en découdre avec la corruption, le Ministre de la Justice , Garde des sceaux, M. Mohamed Ali Bathily, met en garde les prédateurs de l’État et les corrupteurs à chacune de ses sorties médiatiques.

  De l’analyse de nombreux bservateurs de la société malienne, les maux comme la corruption, l’impunité, la gabégie financière, le laisser-aller, le non respect des lois et règlements ont constitué un facteur essentiel dans la crise profonde que le Mali vit depuis près de 2 ans déjà. C’est pourquoi la nouvelle administration du Président IBK a, dès son installation, enfourché comme cheval de bataille la lutte contre la corruption et l’injustice.     Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Mohamed Ali Bathily, justifie cette stratégie par l’affirmation que toutes les sécurités dépendent de la sécurité judiciaire. Aussi appelle-t-il chaque malien à refuser la corruption des prédateurs de l’État. Dans cette dynamique,  le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux propose la mise en place de numérs verts, ce pour permettre aux citoyens de dénoncer à tout moment et en tout lieu, à zero franc cfa, les autorités compétentes sur l’ensemble du territoire national. Ces numéros verts constituent un moyen adéquat pour chaque citoyen malien non seulement de refuser la corruption, mais aussi barrer la route aux corrupteurs. Un combat pour lequel le Ministre Mohamed Bathily en appelle à la conscience de chaque Malien.     Il convient de préciser que d’ores et déjà, la quasi-totalité des responsables du secteur privé accorde une importance particulière à la lutte contre la corruption. Dans une interview qu’il nous a accordée, il y a de cela un (1) mois, M. Mohamed Ag Ossade, président du Conseil d’Administration du centre culturel Tumast, apportait justement la preuve de cet intérêt que la quasi-totalité des responsables du secteur privé accorde à la lutte contre la corruption, en appelant à la création d’une cellule anti-corruption au sein de tous les services, afin de combattre cette pratique qui mine notre économie nationale. Tougouna A. TRAORÉ  

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