Le MNLA désormais dans le viseur de la justice internationale !
Ce n’est plus un secret de polichinelle pour personne, des crimes barbares, odieux et crapuleux ont été bien commis à Aguelhoc dans la région de Kidal, par les bandits armés du MNLA et leurs acolytes d’AQMI, le 24 décembre dernier. Des faits accablants sont révélés par la commission spéciale d’enquête commise par les autorités dela Républiquespour faire la lumière sur les cruautés. Selon les résultats de l’enquête dirigée par l’inspecteur général Aliou Badara Diamouténè, des combattants de l’armée malienne désarmés ont bien été arrêté, ligotés les mains au dos avant d’être froidement abattus. Aussi, des élèves et enseignants de l’Institut de Formation des Maîtres (IFM) ont été utilisés comme boucliers humains par les assaillants en difficulté lors de l’attaque du 18 janvier 2012. Par ailleurs, le rapport indique clairement que AQMI serait impliqué dans ces atrocités contre les militaires de l’armée malienne et les populations civile, eu égard au mode opératoire pratiqué par les bandits.
Ce crime qu’on pourrait qualifier de crime de guerre et crime contre l’humanité interpelle la communauté internationale afin qu’elle se saisisse du dossier pour traduire les coupables devant les juridictions internationale.
Déclaration de la Commission Spéciale d’Enquête sur les crimes commis à Aguelhoc
Après les attaques barbares et meurtrières de la localité d’Aguelhoc survenues les 18 et 24 janvier 2012, le Président dela Républiquedu Mali a instruit la mise en place d’une Commission Spéciale d’Enquête.
La Commission Spécialed’Enquête présidée par l’Inspecteur Général de Police Alioune Badara DIAMOUTENE et composée d’Officiers Supérieurs des Forces Armées et de Sécurité, s’est rendue sur le terrain pour mener les investigations nécessaires à la manifestation de la vérité sur les cas d’atteintes à la vie, à l’intégrité physique des personnes et aux biens.
A cette occasion, elle a pu recueillir des preuves et des témoignages des rescapés militaires et civils soutenus par des images qui attestent que des combattants de l’Armée malienne désarmés ont bien été arrêtés, ligotés les mains au dos avant d’être froidement abattus.
Des élèves et enseignants de l’Institut de Formation des Maîtres (IFM) d’Aguelhoc ont été utilisés comme boucliers humains, par les assaillants en difficulté lors de l’attaque du 18 janvier 2012. Ces élèves et enseignants, entendus parla Commission Spécialed’Enquête attestent les faits d’atrocité commis sur des militaires désarmés.
Ces déclarations corroborent le mode d’exécution sommaire de combattants désarmés régulièrement pratiqué par AQMI. L’habillement de la plupart de ces combattants barbus, le mode d’exécution de militaires désarmés, attestent la participation d’AQMI aux combats aux côtés du Mouvement National de Libération de l’Azawad lors des attaques des 18, 20 et 24 janvier 2012 contre le camp militaire, l’Institut de Formation des Maîtres et la ville d’Aguelhoc.
P/Commission Spéciale d’Enquête, Le Président
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