Le MNLA : le pompier pyromane
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Une délégation de rebelles touareg du MNLA lors d'une réunion au Burkina Faso, le 16 novembre 2012 © AFP[/caption]
Les flâneurs du MNLA, qui sont à l’origine de tous les malheurs que le peuple Malien a vécus pendant des mois, continuent toujours de rêver avec leur projet stupide qui consiste à aider l’armée Malienne et les forces du MISMA à redonner au Mali son intégrité territoriale et à neutraliser les bandits armés. Comme s’ils avaient oublié que la présence de tous ces soi-disant islamistes qui ont pendant plusieurs mois occupé les 2/3 de notre territoire émane de leurs responsabilités. Sans parler des atrocités qui s’en sont suivies (les présumés couples adultérins fouettés, la main du présumé voleur amputée, des femmes violées devant leurs époux…). C’est pourquoi s’il est établi que tout appui susceptible d’aider notre pays à recouvrer son intégrité territoriale demeure la bienvenue, il convient de la même manière de reconnaitre que le MNLA n’a aucun rôle à jouer en ce moment. Hier, il prétendait revendiquer une utopique république Azawade qui n’existait que dans leur rêve stupide. Et quand le MNLA s’est réveillé la main vide et ne sachant plus quoi faire, ce mouvement pris dans un sable mouvant du désert veut s’exhiber comme le porte-flambeau des populations touaregs du Mali. Qui, dans leur écrasante majorité, ne le reconnaissent pas et l’évitent comme la peste !
Avant de répondre à ses crimes commis sur les soldats de l’armée nationale à Aguelhoc, le MNLA a plutôt intérêt à faire profil bas en attendant la reconquête totale du Nord et espérer que le peuple malien, dans sa grandeur et son sens élevé de tolérance, l’exempte des mêmes traitements que ses compagnons du MUJAO, d’AQMI et ANSARDINE. Le seul soutien d’ailleurs que le MNLA puisse apporter au Mali : c’est de la boucler et disparaitre définitivement dans la nature. Comme on aime le dire assez souvent le directeur de Publication du journal de votre éditorialiste.
Tout en rendant un vibrant hommage à toutes ces nations qui ont répondu à l’appel du Mali, en envoyant leurs soldats ou en nous accompagnant sur le plan logistique, ces dernières nous apportent une lueur d’espoir en participant à la stabilité régionale et internationale du Sahel asphyxié par le terrorisme
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Drissa Kantao[/caption]
NB : Pendant que votre éditorialiste mettait son édito sous presse, une regrettable information de dernière minute nous est parvenus de Nara où, d’après un haut gradé de l’armée malienne, des soldats mécontents du non paiement de leurs primes de guerre (50 000 F Cfa/mois) ont pris en otage leurs supérieurs (du commandant jusqu’au lieutenant, tous ont été ligotés) pour réclamer leur dus. Ces officiers supérieurs et subalternes n’ont eu la vie sauve que grâce au tact et à la diplomatie du ministre de la Défense, Yamoussa Camara. Le général de brigade leur a assuré que les primes leur seront versées dans les plus brefs délais. Une promesse du ministre qui a facilité la libération des officiers retenus prisonniers par leurs hommes qui étaient prêts à tout faire sauter. Heureusement… pour le moment !
KANTAO Drissa
Une délégation de rebelles touareg du MNLA lors d'une réunion au Burkina Faso, le 16 novembre 2012 © AFP[/caption]
Les flâneurs du MNLA, qui sont à l’origine de tous les malheurs que le peuple Malien a vécus pendant des mois, continuent toujours de rêver avec leur projet stupide qui consiste à aider l’armée Malienne et les forces du MISMA à redonner au Mali son intégrité territoriale et à neutraliser les bandits armés. Comme s’ils avaient oublié que la présence de tous ces soi-disant islamistes qui ont pendant plusieurs mois occupé les 2/3 de notre territoire émane de leurs responsabilités. Sans parler des atrocités qui s’en sont suivies (les présumés couples adultérins fouettés, la main du présumé voleur amputée, des femmes violées devant leurs époux…). C’est pourquoi s’il est établi que tout appui susceptible d’aider notre pays à recouvrer son intégrité territoriale demeure la bienvenue, il convient de la même manière de reconnaitre que le MNLA n’a aucun rôle à jouer en ce moment. Hier, il prétendait revendiquer une utopique république Azawade qui n’existait que dans leur rêve stupide. Et quand le MNLA s’est réveillé la main vide et ne sachant plus quoi faire, ce mouvement pris dans un sable mouvant du désert veut s’exhiber comme le porte-flambeau des populations touaregs du Mali. Qui, dans leur écrasante majorité, ne le reconnaissent pas et l’évitent comme la peste !
Avant de répondre à ses crimes commis sur les soldats de l’armée nationale à Aguelhoc, le MNLA a plutôt intérêt à faire profil bas en attendant la reconquête totale du Nord et espérer que le peuple malien, dans sa grandeur et son sens élevé de tolérance, l’exempte des mêmes traitements que ses compagnons du MUJAO, d’AQMI et ANSARDINE. Le seul soutien d’ailleurs que le MNLA puisse apporter au Mali : c’est de la boucler et disparaitre définitivement dans la nature. Comme on aime le dire assez souvent le directeur de Publication du journal de votre éditorialiste.
Tout en rendant un vibrant hommage à toutes ces nations qui ont répondu à l’appel du Mali, en envoyant leurs soldats ou en nous accompagnant sur le plan logistique, ces dernières nous apportent une lueur d’espoir en participant à la stabilité régionale et internationale du Sahel asphyxié par le terrorisme
[caption id="attachment_127413" align="alignleft" width="200"] Drissa Kantao[/caption]
NB : Pendant que votre éditorialiste mettait son édito sous presse, une regrettable information de dernière minute nous est parvenus de Nara où, d’après un haut gradé de l’armée malienne, des soldats mécontents du non paiement de leurs primes de guerre (50 000 F Cfa/mois) ont pris en otage leurs supérieurs (du commandant jusqu’au lieutenant, tous ont été ligotés) pour réclamer leur dus. Ces officiers supérieurs et subalternes n’ont eu la vie sauve que grâce au tact et à la diplomatie du ministre de la Défense, Yamoussa Camara. Le général de brigade leur a assuré que les primes leur seront versées dans les plus brefs délais. Une promesse du ministre qui a facilité la libération des officiers retenus prisonniers par leurs hommes qui étaient prêts à tout faire sauter. Heureusement… pour le moment !
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