Le monde : Cent vingt militaires guinéens pour reconquérir le nord-Mali
[caption id="attachment_78378" align="aligncenter" width="587"]
Armée Guinéenne[/caption]
La Guinée enverra une compagnie composée de 120 militaires à la MICEMA (nom de la force à l’étude de la CEDEAO pour la reconquête du nord- Mali). Telle est l’information donnée ce lundi par le ministre guinéen délégué à la défense Abdoul Kabelé Camara. La compagnie guinéenne sera placée sous un commandement sénégalais, a précisé le ministre guinéen.
Les militaires guinéens s’ajouteront à ceux du Nigeria, du Togo, du Sénégal, du Niger etc.
Hors Cédéao, d'autres Etats comme l'Afrique du Sud, mais surtout le Tchad ont fait part de leur disponibilité.
Suite à une demande officielle du gouvernement malien faite la semaine dernière pour une intervention militaire internationale dans le but de reconquérir le nord du pays, le conseil de sécurité devrait se prononcer prochainement par le vote d'une résolution au Conseil de sécurité, a-t-on appris de sources diplomatiques.
La préparation de la Micema va prendre quelques mois, avant son déploiement à Bamako, selon nos informations. Si des objectifs précis ne sont pas encore définis, certains observateurs avancent que l’installation de la base de la Micema à Bamako et non à Sévaré - ville proche de Mopti où se trouve une grande garnison militaire la plus proche des futures zones de combat- présage que la force ouest africaine pourra jouer un rôle majeur dans les conflits intestins entre les militaires maliens( bérets verts et bérets rouges). Voire, une dilution du pouvoir discret mais réel du patron de l’ex junte malienne capitaine Sanogo.
En Guinée, les inquiétudes sont ailleurs pour qui connaît les frasques des militaires guinéens lors des missions similaires au Libéria( 1991) et en Sierra Léone (1993), où ils se s’étaient illustrés par les razzias en ramenant à Conakry par des vols charters des butins volés aux populations en détresse.
A cela, s’il faut ajouter les évènements de janvier et février 2007 et ceux du 28 septembre 2009 qui avaient révélé que les militaires guinéens ont parfois la gâchette et la braguette faciles, il est à craindre que la Micema et les populations de Gao et Tombouctou ne prêchent dans le désert avec les militaires guinéens.
guineenews. org / 01 octobre 2012 à 12h28
Armée Guinéenne[/caption]
La Guinée enverra une compagnie composée de 120 militaires à la MICEMA (nom de la force à l’étude de la CEDEAO pour la reconquête du nord- Mali). Telle est l’information donnée ce lundi par le ministre guinéen délégué à la défense Abdoul Kabelé Camara. La compagnie guinéenne sera placée sous un commandement sénégalais, a précisé le ministre guinéen.
Les militaires guinéens s’ajouteront à ceux du Nigeria, du Togo, du Sénégal, du Niger etc.
Hors Cédéao, d'autres Etats comme l'Afrique du Sud, mais surtout le Tchad ont fait part de leur disponibilité.
Suite à une demande officielle du gouvernement malien faite la semaine dernière pour une intervention militaire internationale dans le but de reconquérir le nord du pays, le conseil de sécurité devrait se prononcer prochainement par le vote d'une résolution au Conseil de sécurité, a-t-on appris de sources diplomatiques.
La préparation de la Micema va prendre quelques mois, avant son déploiement à Bamako, selon nos informations. Si des objectifs précis ne sont pas encore définis, certains observateurs avancent que l’installation de la base de la Micema à Bamako et non à Sévaré - ville proche de Mopti où se trouve une grande garnison militaire la plus proche des futures zones de combat- présage que la force ouest africaine pourra jouer un rôle majeur dans les conflits intestins entre les militaires maliens( bérets verts et bérets rouges). Voire, une dilution du pouvoir discret mais réel du patron de l’ex junte malienne capitaine Sanogo.
En Guinée, les inquiétudes sont ailleurs pour qui connaît les frasques des militaires guinéens lors des missions similaires au Libéria( 1991) et en Sierra Léone (1993), où ils se s’étaient illustrés par les razzias en ramenant à Conakry par des vols charters des butins volés aux populations en détresse.
A cela, s’il faut ajouter les évènements de janvier et février 2007 et ceux du 28 septembre 2009 qui avaient révélé que les militaires guinéens ont parfois la gâchette et la braguette faciles, il est à craindre que la Micema et les populations de Gao et Tombouctou ne prêchent dans le désert avec les militaires guinéens.
guineenews. org / 01 octobre 2012 à 12h28 Quelle est votre réaction ?
