Plus concrètement, le Niger a justifié cette décision par le fait que le gouvernement béninois avait autorisé le stationnement sur son territoire "de militaires, mercenaires et matériels de guerre dans la perspective d’une agression voulue par la France en collaboration avec certains pays de la CEDEAO contre notre pays".
De leur côté, les militaires nigériens au pouvoir ont souligné "leur volonté d’éviter l’escalade".
La France accusée de préparer une "agression"
Des militaires ont renversé le Président du Niger, Mohamed Bazoum, le 26 juillet et l'ont assigné à résidence, ainsi que sa famille.
En réponse, la CEDEAO a brandi la menace d'une intervention militaire, dont elle a annoncé la préparation.
Le CNSP et le gouvernement de transition nigérien ont accusé le 9 septembre la France de "déployer ses forces" dans plusieurs pays ouest-africains en vue d'une "agression" contre le Niger. Selon eux, des aéronefs de transport militaire ont été installés en Côte d'Ivoire, des
hélicoptères polyvalents et des véhicules au Bénin.