Le Président des Associations pour le Mali (APM) face à la presse : «Le parcours professionnel d’IBK plaide en sa faveur»

Juin 10, 2013 - 01:33
Juin 9, 2013 - 16:31
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«Le parcours professionnel d’IBK plaide en sa faveur». C’est la conviction des membres Associations pour le Mali (APM). Le Président des APM, Me Mohamed Ali Bathily, l’a exprimée au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le mercredi 5 juin dernier dans la salle conférence du lycée Prosper Kamara. C’est pourquoi, cette coalition d’associations a décidé de soutenir la candidature  du président du Rassemblement pour le Mali (RPM) Ibrahim Boubacar Keïta, lors de la présidentielle du 28 juillet.     [caption id="attachment_151298" align="aligncenter" width="615"]Le présidium lors de la conférence de presse Le présidium lors de la conférence de presse[/caption] Le candidat du RPM  et du regroupement IBK Mali 2012 peut désormais compter sur le soutien de plusieurs associations installées un peu partout au Mali. Ces associations, regroupées au sein d’une coalition, ont décidé de se donner la main pour propulser IBK à Koulouba. Ce soutien, selon le Président des APM, n’est pas fortuit. Selon Me Bathily, il se justifie par le fait qu’IBK incarne l’homme d’Etat dont notre pays a besoin actuellement. Aussi, a-t-il expliqué, le riche parcours du candidat du RPM à la primature lorsque le pouvoir d’Alpha Oumar Konaré était menacé, constitue l’une des raisons de leur soutien à sa candidature. «Le Mali était devenu pratiquement ingouvernable. Deux Premiers ministres sont conduits à la démission en 18 mois. Les élèves et étudiants étaient permanemment en grève «illimitée» et toutes les occasions étaient bonnes pour faire des «marches pacifiques». Les fonctionnaires, en attente d'augmentation de salaires, laissaient constamment planer des menaces de grève. Les sous-officiers de l'armée ont créé un syndicat et des velléités contestataires bouillonnaient dans les camps militaires. La situation économique du Mali, a l'instar des autres pays de l'UEMOA, était devenue si catastrophique que les autorités régionales avaient décidé de la dévaluation du F CFA le 12 janvier 1994. Le recours à IBK, homme de rigueur et fervent patriote, intervient alors le 4 février 1994», a-t-il déclaré. Avant d’ajouter la situation sociale, économique et sécuritaire du Mali exige le choix d'un homme d'expérience ayant un sens élevé de l'Etat, un homme connu et respecté sur le plan national et international.   Youssouf Diallo

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