Le réseau des femmes opératrices économiques outillent ses membres

En partenariat avec ONU-Femmes, le Réseau des femmes opératrices économique du Mali (RFOE) vient de prendre à bras le corps la formation de ses membres.

C’est un secret de polichinelle. Les femmes maliennes sont très dynamiques. Elles sont pour la plupart engagées dans des commerces ou dans des projets de transformation des produits agricoles. Mais, force est d’admettre que ce dynamisme ne rythme pas forcement avec la maîtrise de l’environnement des affaires. Le Réseau des femmes opératrices économiques du Mali, en partenariat avec ONU-Femmes, a décidé de prendre cette insuffisance à bras le corps. Il a été décidé au terme d’une convention signée entre les deux organisations une série d’activités à l’intention des membres du RFOE, notamment des formations. La première formation de deux jours placée sous le thème de la législation du commerce a démarré le 11 août 2011.

 Elle regroupe 25 femmes membres du RFOE, venues de Bamako, Koulikoro, Ségou et Mopti. Adama Moussa, conseiller chargé de programme à ONU-Femmes, a indiqué que l’organisation spécialisée des nations Unies a été mise sur pied pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Il a rappelé qu’un partenariat stratégique lie ONU-Femmes au RFOE et vise à faire participer les femmes à la création de la richesse. Pour sa part, Mme Coulibaly Aïssata Touré, Présidente du RFOE du Mali, a estimé que la formation est aussi importante que les ressources pour une entreprise.

Selon elle, sans formation toute initiative de développement d’une entreprise sera vouée à l’échec. « C’est convaincu de l’importance de la formation et du constat que le gros lot des membres de notre Réseau ne maîtrise pas l’environnement des affaires malgré leur dynamisme que nous avons initié une série de formations à leur intention », a-t-elle déclaré. Avant de conclure que l’objectif recherché est de rendre les femmes plus performantes dans leurs activités de commerce et d’industrie.

Assane Koné