Le slogan «ma famille d’abord» confirmé par la jeunesse de la majorité présidentielle

Juillet 19, 2015 - 19:08
Juillet 19, 2015 - 16:41
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IBK-famille-d-abordLa Maison de la Presse de Bamako a servi de cadre le mercredi 15 juillet dernier au lancement officiel des activités de la jeunesse de la Convention des partis politiques de la Majorité présidentielle (CMP). Présidée par le Dr Boulkassoum Haïdara, président de la CMP, la cérémonie s’est déroulée en présence de quelques membres du Gouvernement dont M. Mamadou Frankaly Keita, Mamane Baby, de l’honorable Moussa Timbiné, président dudit mouvement des jeunes et  de plusieurs ténors de la jeunesse de cette convention. Ce mouvement des jeunes de la CMP vise comme objectifs entre autres de mobiliser la jeunesse des partis de la CMP afin de favoriser la mise en œuvre efficace et efficiente du projet présidentiel, d’initier des propositions aux grandes préoccupations de la jeunesse. Composé de 65 membres,  avec  17 vice-présidents, le bureau est présidé par l’honorable Moussa Timbiné du parti roi au Mali à savoir le RPM, avec comme premier vice-président M. Lazare Tembely de l’Adema PASJ. Pour le président de la Jeunesse de la Convention des partis politiques de la Majorité présidentielle (J- CMP), l’honorable Moussa Timbiné, ce mouvement est un espace d’échanges, de dialogue, de contradiction constructive et fraternelle pour le triomphe du Mali. Il dira par la suite : « nous ne laisserons notre part de travail et notre fauteuil à personne dans la cercle familial à personne. Nous regardons en face notre devoir et nous ferons tout notre possible pour faire triompher les idéaux constructifs et salvateurs du Président IBK».  Comme quoi, après que les ténors de la Grande CMP aient partagé une grosse part du gâteau Mali, les jeunes de cette convention se mobilisent ainsi pour leur intégration, recrutement dans différents postes et emplois pour le bonheur de la famille présidentielle. Cette J-CMP organisa selon nos sources un grand meeting d’approbation de l’action du Chef de l’Etat le 15 août prochain.   Une ambulance de l’hôpital de Gao enlevée sur l’axe Bourem-Gao Selon nos sources, une ambulance de l’hôpital régional de Gao a été enlevée le mercredi 15 juillet 2015 aux environs de 15 heures à Forgho, une localité située à 25 km de la ville de Gao. L’ambulance à bord de laquelle se trouvaient un patient et ses parents, une infirmière et deux militaires, avait quitté Bourem pour l’hôpital de Gao.  Toujours, selon les mêmes sources à Forgho, trois assaillants à motos ont tiré des coups de feu obligeant le chauffeur à s’arrêter.  «Le chauffeur ainsi que l’infirmière qui a reçu une balle au pied ont pris la fuite abandonnant le patient et ses parents dans le véhicule » confirme notre source. Au moment où nous mettions sous presse ce papier le patient et ses parents ainsi que les militaires étaient introuvables, mais le chauffeur et l’infirmière avaient été admis à l’hôpital de Gao.   L’association Présence Buwa Niimi exprime sa désapprobation de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation Le mardi 14 juillet, l’association Présence Buwa Niimi a organisé une conférence de presse au restaurant Le Djenné pour passer au crible l’Accord de paix et de réconciliation de Bamako, qu’elle qualifie de «prime à la violence» et «de prime à la terreur contre la République».  Animée par Koussé Germain Koné, Me Alpha Koné et l’Honorable Abdoulaye Dembélé, cette conférence a été l’occasion pour l’association de rappeler son opposition à toute négociation et à toute revendication portée à bout de canon. Parlant du document issu des négociations d’Alger, l’Association Buwa Niimi le qualifie de projet d'effritement et de désagrégation de la patrie Mali.  Ainsi, pour Koussé Germain Koné, cet accord pose un problème fondamental. Tout le contenu laisse constater qu'ils ne tiennent aucunement compte de l’histoire, la culture, les fondements, l'organisation et le fonctionnement institutionnel de notre République. Une République résolument démocratique, avec une libre administration à tous les niveaux de collectivité (commune, cercle, région), dans le cadre d'une décentralisation intégrale. «Est-ce d'ailleurs une méconnaissance? Sinon, à quel dessein nous soumet-on cette chaîne de pièges?» s’est-il posé comme question.  Il se s’interrogera par la suite  «est-ce qu’on voudrait que chaque composante de la Nation s’inscrive dans la violence pour obtenir un tant soit peu d’égards. Nous sommes dans la Nation malienne et tous les fruits qui seront récoltés sur le champ de cette nation nous appartiennent à nous tous. Il n’est pas question qu’ils tombent dans les greniers de quelques-uns et que les autres aient des calebasses vides».     Bamako sous les Eaux de pluie : Une capitale qui manque cruellement d’un système d’égout Il est plus qu’urgent de lancer une étude d’envergure pour doter Bamako d’un système d’égout d’écoulement et d’évacuation des eaux de pluie comme on le voit ailleurs. Le système d’égout est la construction pensée et réfléchie des routes souterraines pour les eaux de pluie de façon à ce que, quand il pleut, l’eau ne reste à la surface que juste moment avant d’être conduite quelque part comme en Tunisie ou France dans un grand réservoir artificiel construit à cet effet où les eaux usées et de pluie sont recueillies puis sont traitées. Tout projet de développement de nos villes et surtout de Bamako qui n’envisagerait pas une telle innovation serait un éléphant blanc. Aujourd’hui, les ATTbougou sont devenus les seules références du bon vivre quand il pleut aux côtés de vieux quartiers où on a envie de prendre ses sandales à son cou dès lors que les pluies commencent à tomber tant ces quartiers deviennent insalubres au milieu des immondices et des tas d’ordures charriés par les eaux pour lesquelles on a jamais prévue une route de passage. Comment a-t-on pu concevoir dans une capitale des quartiers à usage d’habitation sans caniveaux ? Et dire que les ventes de terrains par les mairies continuent de reproduire les mêmes schémas. Vivement le dessaisissement des mairies de toute vente de terrain non viabilisées à 100 %. A défaut, il faudrait concevoir pas des plans mais des maquettes préfabriquées de quartiers et de villages à mettre à la disposition des municipalités pour toute vente de terrain.

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