"Passer du franc CFA à l’eco sans changement radical dans le mode de fonctionnement de cette monnaie, c’est tout simplement changer de prison, en y intégrant d’autres détenus, mais tout en restant sous l’emprise et le contrôle du même geôlier", affirme à Sputnik Ferhat Ait Ali, spécialiste en économie et ex-ministre algérien de l’Industrie. Pour lui, "dans l’état actuel des économies africaines concernées par cette monnaie, il est beaucoup plus judicieux pour elles de collaborer sur des projets communs et intégrants de développement et laisser de côté, pour plus tard, les discussions sur l’utilité d’une monnaie commune, en laquelle je ne crois pas du tout. Ce qui se passe actuellement au sein de l’Union européenne, sur fond de la crise en Ukraine, en est un exemple édifiant".