Législatives en commune II : Karim Kéïta : du coup d’essai vers le coup de maître
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Karim Keita[/caption]
Le premier tour des élections législatives a été doublement marqué par, d’une part, l’intérêt médiatique international suscité par la candidature de Karim Keita en commune II de Bamako et d’autre part, par les scores performants obtenus par celui-ci.
Mais que n’a-t-on pas entendu à propos de cette candidature avant ces joutes ? «..Ce jeune néophyte en politique se fera laminer par les vieux briscards du sérail » disaient certains.
« Sa grossière prétention sera arrêtée net par ses adversaires plus coriaces » ajoutaient d’autres.
Et pourtant, dès les premières heures après la fermeture des bureaux, les observateurs de la scène politique ont assisté médusés à une spectaculaire avance de la liste RPM-Codem conduits par les candidats Karim Kéïta, Hadi Niangado et Mamadou Doumbia. Sur les 12 quartiers qui composent cette commune, 10 ont été gagnés haut la main par cette liste. Sur les 3 quartiers restants, elle est en ballotage sur deux et ne perd que de 26 petites voix dans le troisième. Au total, la liste Rpm-Codem engrange plus de 12 000 voix totalisant 44% des suffrages exprimées parmi 10 listes en compétition. Pour un coup d’essai n’est-ce pas un coup de maitre ?
En vérité, ce résultat électoral hautement positif est le reflet objectif d’une campagne professionnelle de proximité intense.
Chaussant leurs bottes de campagne, Karim et son équipe ont arpenté pendant des jours les sentiers boueux et autres ruelles cahoteuses des 13 quartiers de la commune II. Partout le langage fut le même : « nous sommes venus solliciter vos suffrages, nous nous proposons d’être vos serviteurs; le pouvoir légitime émane de vous honorables électeurs, nous vous demandons respectueusement de nous en concéder une parcelle pour prétendre participer à la gestion des affaires publiques. ».
Le discours a fait mouche. Les sceptiques ont été convaincus tandis que les supporteurs ont été renforcés par ce langage inhabituel d’humilité politique.
Telle est l’explication rationnelle de cette saga électorale vécue en commune II lors du premier tour. Ainsi donc, les électeurs se sont exprimés et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Cette commune a déjà choisi son camp.
La légitimité de cette victoire est incontestable, son message implacable : le changement est en marche et rien ne l’arrêtera. Toute autre attitude qui consistera à nier cette réalité électorale est vouée à l’échec, qui plus est sera de nature à couvrir leurs auteurs de l’opprobre publique et du déshonneur politique. Prendre acte de ce souhait populaire et prendre date pour les prochaines échéances, voilà le comportement noble attendu d’une classe politique dont certains membres refusent hélas obstinément d’aller à la retraite.
Souleymane Sidibé pour Maliweb.net
Karim Keita[/caption]
Le premier tour des élections législatives a été doublement marqué par, d’une part, l’intérêt médiatique international suscité par la candidature de Karim Keita en commune II de Bamako et d’autre part, par les scores performants obtenus par celui-ci.
Mais que n’a-t-on pas entendu à propos de cette candidature avant ces joutes ? «..Ce jeune néophyte en politique se fera laminer par les vieux briscards du sérail » disaient certains.
« Sa grossière prétention sera arrêtée net par ses adversaires plus coriaces » ajoutaient d’autres.
Et pourtant, dès les premières heures après la fermeture des bureaux, les observateurs de la scène politique ont assisté médusés à une spectaculaire avance de la liste RPM-Codem conduits par les candidats Karim Kéïta, Hadi Niangado et Mamadou Doumbia. Sur les 12 quartiers qui composent cette commune, 10 ont été gagnés haut la main par cette liste. Sur les 3 quartiers restants, elle est en ballotage sur deux et ne perd que de 26 petites voix dans le troisième. Au total, la liste Rpm-Codem engrange plus de 12 000 voix totalisant 44% des suffrages exprimées parmi 10 listes en compétition. Pour un coup d’essai n’est-ce pas un coup de maitre ?
En vérité, ce résultat électoral hautement positif est le reflet objectif d’une campagne professionnelle de proximité intense.
Chaussant leurs bottes de campagne, Karim et son équipe ont arpenté pendant des jours les sentiers boueux et autres ruelles cahoteuses des 13 quartiers de la commune II. Partout le langage fut le même : « nous sommes venus solliciter vos suffrages, nous nous proposons d’être vos serviteurs; le pouvoir légitime émane de vous honorables électeurs, nous vous demandons respectueusement de nous en concéder une parcelle pour prétendre participer à la gestion des affaires publiques. ».
Le discours a fait mouche. Les sceptiques ont été convaincus tandis que les supporteurs ont été renforcés par ce langage inhabituel d’humilité politique.
Telle est l’explication rationnelle de cette saga électorale vécue en commune II lors du premier tour. Ainsi donc, les électeurs se sont exprimés et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Cette commune a déjà choisi son camp.
La légitimité de cette victoire est incontestable, son message implacable : le changement est en marche et rien ne l’arrêtera. Toute autre attitude qui consistera à nier cette réalité électorale est vouée à l’échec, qui plus est sera de nature à couvrir leurs auteurs de l’opprobre publique et du déshonneur politique. Prendre acte de ce souhait populaire et prendre date pour les prochaines échéances, voilà le comportement noble attendu d’une classe politique dont certains membres refusent hélas obstinément d’aller à la retraite.
Souleymane Sidibé pour Maliweb.net
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