Les Aiglonnets et le ‘’signe indien’’ : L’impossible n’est plus malien !

Mar 8, 2015 - 21:15
Mar 8, 2015 - 16:46
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[caption id="attachment_837102" align="aligncenter" width="620"]Le premier ministre Modibo Keita et le ministre des sports Housseini A Guindo, hier, à l'aéroport de Bamako-Senou pour accueillir les Aiglonnets Le premier ministre Modibo Keita et le ministre des sports Housseini A Guindo, hier, à l'aéroport de Bamako-Senou pour accueillir les Aiglonnets[/caption] Ce sont nos enfants qui viennent de nous l’enseigner. Hier seulement, et concernant nos déboires sur les terrains de football, nous refusions de croire que tout est possible, si nous nous mettons au travail, si nous croyons en nous-mêmes. Pour nous, par exemple, tant que, le Stade Mamadou Konaté de N’Tominkorobougou, débaptisé avec l’indépendance, ne retrouve pas son nom d’antan, c'est-à-dire, Stade Bouvier, jamais une équipe malienne, ne ramènera le sacre ici à Bamako. Pour nous, jusqu’à dimanche dernier, il fallait absolument rebaptiser ce stade là, oubliant, que le Stade Omnisport de Bamako, débaptisé avec le coup d’état de 68, et ramené à son appellation originelle, celle de Stade Modibo Keita, depuis les évènements du 26 mars, n’a rien changé à notre sort. Aujourd’hui et pour la première fois, depuis 55 ans, notre pays a soulevé et transporté jusqu’ ‘à Bamako, son premier trophée d’importance, une coupe africaine des nations de football, fut-elle celle des cadets. Comment ? La raison est aussi simple que bonjour, nos enfants se sont mis au travail, avec la seule conviction de triompher. Courage, Abnégation, Détermination, Technicité et voilà le résultat. Très bientôt Dakar avec les juniors, où tout à ce niveau aussi, est possible, à condition d’y croire. Cette victoire enseigne à souhait. Les maliens sont désormais condamnés à suivre le bel exemple de leurs enfants, un bel exemple qui veut que tout et tout est absolument possible et que nous sommes en mesure d’arriver à bout de n’importe quelle adversité, si nous nous  mettonsavec foi et détermination. La victoire de dimanche dernier est arrivée avec le paraphe d’un document d’espoir, celui des pourparlers d’Alger,même si, une partie des acteurs a marqué sa réserve par rapport au contenu du document. C’est humain, et il faut bien comprendre cettepartie, continuer de la travailler au corps, après qu’elle ait  très mal reçu à la figure, le rejet de ses revendications phares : L’indépendance, ou l’autonomie. Sory de Motti

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