Les maîtres du monde : L’Afrique, une marionnette entre les mains des occidentaux

Depuis toujours, l’Afrique a été un jouet entre les mains des toubabs. De l’esclavage à la servitude, de la servitude à la colonisation, de la colonisation à la démocratie et de la démocratie à la mondialisation. Tant de noms pour designer l’exploitation de l’homme par l’homme. Et tant de noms pour désigner les abus et les plus grands crimes contre l’humanité dont le monde n’a jamais connu de semblable  jusqu’à nos jours. Et c’est là les crimes les plus dignes d’être sévèrement punis.   Depuis toujours, la vie de l’homme noir est un parcours de combattant. Car devant toujours braver des obstacles, et devant toujours se conformer à des règles et réalités qui lui ont été imposées par d’autres.  Il fut exploité et a dû accepter que d’autres s’interfèrent dans le moindre de ses décisions relevant de leurs intérêts propres, et à son détriment. Et ceux là qui utilisent l’Afrique et les africains sont justement les premiers à dire que l’Afrique n’a pas d’histoire. Les organismes internationaux que nous croyons impartiaux ne le sont pas le moins du monde. Ces organismes ne sont autres que les résultats d’efforts consentis pour leurs propres bien être. Et ils sont également la preuve de leurs suprématies, redonnant vie à la sacré phrase de jadis ‘’la loi du plus fort’’. Tous les conflits, sinon la quasi-totalité des conflits à travers le monde, ne sont autres que leurs œuvres, et cela se passe au vu et su de tous. Et personne pour dire non. Les milliers des femmes sans défenses et d’enfants sans soutien ont péri sous le poids de la mauvaise fois et de la rapacité des prédateurs? Combien de grands hommes l’Afrique auront  perdu la vie dans cette partie de cache-cache? Ils feignent, les exploiteurs, d’être nos meilleurs amis, alors que ce sont nos pires ennemis.   Ils feignent de nous aider à résoudre nos problèmes, volent et tuent sans jamais être poursuivis.  Après tout, tout leur est permis et tout leur est dû. C’est  eux les maîtres du monde. C’est encore eux qui ne se plient à aucune règle et qui enfreignent toutes les lois, sans jamais en être ébranlés. C’est eux qui jugent et personne pour les juger. Pendant ce temps, les dirigeants africains ne font rien et ne disent rien. Ils subissent et acceptent. Puis à leur tour font de même à leurs compatriotes. Abus, vols, meurtres sont devenus la réalité des africains. A la seule différence que les plus grandes  puissances respectent néanmoins le droit de leurs sujets. Nos dirigeants africains arrachent la terre à qui ils veulent et la remettent à qui ils souhaitent. Donnent du travail à qui ils veulent et en privent qui ils veulent. Volant n’importe comment sans rendre de compte à personne. Condamnant ainsi à la faillite nos entreprises et autres ressources génératrices de revenus, et écrasant sur leur passage tout ceux qui oseront se dresser sur leur chemin. S’en suivront la privatisation ou encore la fermeture pure et simple des entreprises. Mais en faisant cela, les dirigeants africains se trompent. Car ce n’est pas  ainsi qu’ils deviendront à leur tour les maîtres du monde. Car ceux là qu’ils imitent avant toute chose ont veillé à la réussite de leurs nations ; et à leur essor sur les plans sécurité alimentaire, économique et social . Et  Ils y sont parvenus, même si c’était encore une fois sur le dos des noirs. Pour preuves,  aujourd’hui  ils forment les plus grandes nations et les plus grandes puissances. Jusqu’alors la loi du plus fort existe. C’est eux qui font la loi et à nous d’en subir les conséquences. Les dirigeants africains devront moins penser à leur seule personne et plus à l’intérêt des Etats qui leur ont été dignement confiés. Car le secret de la réussite des occidentaux c’est ‘’l’Etat d’abord’’. Si nos dirigeants adoptent et respectent ce slogan, notre Afrique tant martyrisée par l’histoire  soufflera enfin un air de liberté, dans un monde meilleur. Fatoumata Labassou Touré