Les négociations entre Bamako et les groupes armés dans l'impasse : Djibril Bassolé à Bamako pour discuter avec le pouvoir central des points qui font l'objet de blocage

Juin 13, 2013 - 04:26
Juin 13, 2013 - 04:26
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Le gouvernement du Mali n'apprécie pas certains points mentionnés dans le projet d'accord qui lui a été remis par la médiation. Selon une source proche de cette dernière, il s'agit de la non prise en compte des autres groupes dans le document et des modalités du retour de l'armée nationale à Kidal. Djibril Bassolé s'est rendu à Bamako pour discuter avec le gouvernement en vue de trouver un consensus.   [caption id="attachment_152291" align="alignleft" width="610"]Le chef de la diplomatie du Burkina Faso, Djibrill Bassolé (d), le 3 novembre 2012 à Ouagadougou  © AFP Le chef de la diplomatie du Burkina Faso, Djibrill Bassolé (d), le 3 novembre 2012 à Ouagadougou
© AFP[/caption]

Les négociations entre Bamako et les groupes armés rencontrent des obstacles. Pour les lever, le ministre burkinabé des affaires étrangères s'est rendu à Bamako hier. L'objectif est de discuter avec le pouvoir central des points qui font l'objet de blocage. Selon une source proche de la médiation, Bamako n'est pas prête à apposer sa signature sur un document où le terme ''Azawad'' est mentionné. Plus encore, le gouvernement du Mali demande la révision des modalités du retour de l'armée à Kidal consignées dans le document.

Djibril Bassolé affirmait lundi que l'un des points essentiels de l'accord est la mise sur pied d'une commission mixte de sécurité représentant les parties qui vont se mettre au travail pour déterminer les modalités du retour de l'armée et de l'administration dans la région.

Mais, Bamako exige le retrait pur et simple de cette clause et l'implication de tous les groupes armés du nord, notamment le MAA et le FPR dans le processus.

Donc le gouvernement du Mali demande le retour de l'armée à Kidal sans condition. Malgré ces obstacles, la médiation reste optimiste sur l'issue d'un accord. Car l'organisation de l'élection présidentielle du 28 juillet et l'accompagnement de la communauté internationale en dépendent.

Notons que la médiation a remis au gouvernement et au MNLA/HCA un projet d'accord pour lequel les deux parties ont demandé quelques heures pour aller consulter leur base.

       Moussa SIDIBE

Depuis Ouaga

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