Les obsèques de George Floyd, transformées en tribune politique
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"Nettoyer la Maison Blanche"
"Nous ne pouvons plus nous détourner du racisme qui blesse notre âme", avait déclaré plus tôt l'ancien vice-président de Barack Obama, qui jouit d'une grande popularité parmi les électeurs noirs."Meurtre policier"
Après avoir dénoncé une mort "triste et tragique", le président Donald Trump, qui brigue un second mandat en novembre, a opté pour un discours de fermeté, mettant l'accent sur les violences qui ont secoué plusieurs grandes villes le dernier week-end de mai. Encore mardi, il n'a pas eu un mot pour George Floyd ou les victimes de violences racistes. Dans un tweet, il a au contraire mis en cause la crédibilité d'un homme de 75 ans récemment poussé par des policiers lors d'une manifestation. Le révérend Al Sharpton lui a férocement reproché ce discours. "Le président a parlé d'appeler les militaires en renfort" pour ramener le calme aux Etats-unis, "mais il n'a pas eu un mot pour les 8 minutes et 46 secondes de ce meurtre policier", a-t-il ajouté, tout en admettant que Donald Trump avait adressé en privé "sa sympathie" à la famille. "Le message transmis, c'est que, si vous êtes dans les forces de l'ordre, la loi ne s'applique pas à vous", a déploré le pasteur, qui a fait se lever un à un les proches d'Afro-Américains morts tués par des policiers, dont Eric Garner ou Breonna Taylor. Entrecoupées de chants gospel, les funérailles ont aussi vu un artiste dessiner le visage de George Floyd en ligne blanche, sur une toile noire. Rare figure blanche à s'exprimer, le pasteur Steve Wells a interpellé sa communauté: "Nous sommes meilleurs qu'avant, mais nous ne sommes pas aussi bons que nous devrions l'être." "Il faut que vous agissiez pour plus de justice raciale", a-t-il imploré. George Floyd repose désormais aux côtés de sa mère Larcenia, décédée en 2018, dont il avait le surnom "Cissy" tatoué sur la poitrine. Lors de son calvaire, il avait supplié le policier Derek Chauvin de le relâcher en implorant "maman". Devenu le visage des brutalités policières, l'agent de 44 ans a été inculpé pour meurtre et est détenu dans une prison de haute sécurité. Trois de ses collègues impliqués dans le drame ont également été arrêtés et accusés de complicité. 10/06/2020 01:50:16 - Houston (Etats-Unis) (AFP) - © 2020 AFPQuelle est votre réaction ?
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