Libération du Nord du Mali : Dioncounda Traoré invite les rebelles armés au dialogue et à la négociation

Sep 25, 2012 - 21:58
Sep 25, 2012 - 17:59
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Dans un message adressé à la Nation samedi dernier, 22 septembre 2012, à l’occasion de la célébration du 52ème  anniversaire de l’indépendance du Mali et diffusé vendredi soir, le président par intérim, Dioncounda Traoré, a invité les groupes armés qui occupent le nord du pays à se retrouver autour de la table pour des négociations en vue de la sortie de crise que traverse notre pays. Le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, a mis un accent particulier sur le dialogue, la négociation et l’entente. Ce, avant de rappeler que l’option militaire reste la dernière, au cas où tous les recours au dialogue et à la négociation échouaient. «J’ai conscience d’être le président d’un pays en guerre», a-t-il déclaré. A l’en croire, la première option pour la reconquête de l’unité et de l’intégrité territoriale demeure «le dialogue et la négociation» avec les groupes armés qui occupent le nord ; la «deuxième option reste le dialogue et la négociation», et «la troisième option demeure encore «le dialogue et la négociation». Et de préciser : «Nous ferons la guerre s’il ne nous reste plus d’autres choix». Il a par ailleurs invité  les populations à «l’union sacrée» autour de l’armée, au cas où il faudrait faire la guerre. Selon lui, notre armée nationale a perdu une bataille, mais pas la guerre. Elle a tout simplement besoin d’être rééquipée, réarmée, réconciliée avec elle-même pour la récupération, par la force, si besoin est, de nos trois régions occupées. Il a aussi affirmé qu’il n’est pas question que les forces en attente de la Cédéao interviennent à Bamako, mais que la Communauté internationale pourra appuyer le Mali en logistiques et matériels aériens de combat. Il a enfin reconnu que notre pays traverse une  «une tragédie», mais qu’il fera tout pour relever le double défi avec toutes les forces vives de la Nation. Il s’agit du rétablissement de l’intégrité territoriale et de l’organisation d’élections transparentes, libres et crédibles. Lesquelles élections, rassure-t-il, se tiendront coûte que coûte avant le 22 septembre 2013, le traditionnel message à la Nation devant se faire par  un nouveau président élu légalement. Ahmadou MAÏGA

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