L’opposition face à la presse : Soumaïla Cissé dit non aux autorités intérimaires

Mar 31, 2016 - 18:55
Mar 31, 2016 - 15:00
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L’opposition face à la presse : Soumaïla Cissé dit non aux autorités intérimaires
L’opposition politique malienne a organisé le mercredi 30 mars 2016  à la maison de la presse une conférence de presse. C’était sous la présidence du chef  file de l’opposition, l’honorable  Soumaïla Cissé, en présence du président du PIDS, Daba  Diawara, du vice-président du PARENA, Me Hamidou Diabaté. L’objectif était de dénoncer le projet de loi portant sur l’adoption des autorités intérimaire conformément aux dispositifs de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale. Selon le président Daba Diawara, le vote la loi constituerait un recul démocratique parce qu’elle va conduite à substituer des organes désignés par l’administration aux conseils communaux, conseils de cercle, conseils régionaux et conseils du district élus et dont les mandats ont été proroges par la loi N° 2015-047du 7 décembres 2015 jusqu’à la mise en place de nouveaux organes. A ses dires cette loi va également  marginaliser les partis politiques dans la  gestion des collectivités. « Si le projet est voté, la loi consacrerait une violation flagrante de la constitution et des lois que le gouvernement se doit de respecter. Si  le projet est voté, la loi consacrerait la partition de fait du pays puisque ces mesures ne concernent que les régions du nord et la désignation des membres est faite par le gouvernement, les groupes armés et les autorités traditionnelle. L’opposition prend à témoin l’opinion nationale et  internationale sur le manque de volonté du gouvernement et son refus obstiné d’entendre les propositions de l’opposition républicaine », déclare Daba Pour Soumaïla Cissé le projet de loi tend à légitime la loi du plus fort, c'est-à-dire les groupes armés. Selon le chef de file de l’opposition, il est d’abord convenable de mettre les autorités là où il y a des problèmes, là où il n’y a plus de maire , mais pas dans les localités où il n’y a jamais eu de problème, où on n’a jamais vu ou connu la Plateforme ou la CMA. Il  dénonce le processus en disant : « dans une localité où le conseil est constitué de dix-sept(17) membres, cinq(5) seront attribués à la CMA, cinq(5) à la Plateforme, cinq(5) au gouvernement 2  aux autorités traditionnelles ».Pour lui, les membres qui seront désignés par le gouvernement seront certainement du RPM. Daouda Diankoumba, stagiaire 

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