Lutte contre la délinquance foncière : L’UACDDD accuse le gouvernement d’avoir empêché le meeting du ministre Bathily

Août 21, 2015 - 19:55
Août 21, 2015 - 18:00
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[caption id="attachment_1076822" align="aligncenter" width="750"]Arrêt de la démolition des maisons de Souleymanebougou Le ministre Mohamed A Bathily[/caption] Pour le secrétaire général de l’UACDDD Salif Niaré, le pays va à la dérive. C’est pourquoi, l’on assiste à des pratiques peu catholiques comment c’est le cas actuellement concernant le foncier.  Selon lui, c’est désormais la loi de la jungle autrement dit la loi  du plus fort. Et pour preuve, il souligne l’arrêt de la démolition  des maisons à Souleymanebougou  sur instruction du Premier ministre Modibo Keita. L’argument avancé selon lui, est la saison des pluies alors que l’année dernière, à la même période, leurs maisons étaient démolies à Kalabanbougou.  A l’en croire, le ministre Bathily alors ministre de la Justice avait ordonné l’arrestation des coupables. Et de déplorer que malgré ce qu’ils ont fait, ceux-ci  sont aujourd’hui en liberté alors qu’ils ont jeté plus de 300 familles dans rue. « Nous avons été déçus par le pouvoir actuel et nous tenons à le dire, nous avons voté pour le président IBK», a souligné Salif Niaré. Ce qui est encore plus grave, a martelé le secrétaire général des sans voix, est que  le gouvernement les empêche de marcher pour exprimer leur  ras-le-bol. C’est pourquoi d’ailleurs, explique-t-il, que le meeting qu’ils devaient tenir le 9 août dernier avec le ministre Mohamed Aly Bathily a été reporté sine die. A Kognoumani, poursuit-il, 84 maisons ont été démolies. Pire, a assené Salif Niaré , Issa Diarra a été abattu à bout portant sur son terrain et  le coupable Ousmane Coulibaly qui est le fils d’un ancien maire court toujours. Un autre membre de l’UACDDD Taka Mementa  va plus loin  en soulignant que ceux  qui sont aux commandes aujourd’hui font partie de ceux qui ont mis le pays à terre. Pour lui, les maires sont à la manœuvre depuis l’époque d’ATT et ils ont le soutien des pouvoirs publics et des juges en premier lieu. « Nous savons la vérité, c’est pourquoi nous demandons qu’une poursuite soit engagée contre ces bandits à col blanc, on a empêché le meeting  du 9 août parce que le pouvoir sait qu’il aurait été démasqué »a-t-il affirmé.  Et de promettre qu’ils vont continuer à réclamer leurs droits même au prix de leurs sangs s’il le faut. Moussa Sow, le président de la commission des sages quant à lui a appelé à la retenue tout en affirmant que la vérité finira par triompher. Badou S. Koba   

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