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Madani Tall[/caption]
Nous avons d'une part, la souveraineté populaire où le pouvoir est atomisé entre chaque citoyen et appartient au peuple individuellement et dans son ensemble. D'autre part, il reste la souveraineté nationale où la force est supposée appartenir à la Nation personnifiée par l'entité abstraite qu'est l'Etat.
Il est évident que la crise que traverse actuellement le Mali neutralise la souveraineté populaire. Ainsi, nul citoyen ne peut apposer de mandat impératif, révoquer les élus ou choisir ses représentants même si les échéances sont passées.
Dans ce cas, la souveraineté nationale prime et ceux qui exercent une fonction de l'Etat, représentent la nation dans sa totalité jusqu'à nouvel ordre. Dans ce contexte, nos choix doivent être clairs : avec ce gouvernement chargé de rétablir la souveraineté populaire exprimée par le suffrage universel, il convient de mettre au second plan la critique, la division, soutenir par devoir patriotique et exiger le respect des engagements. Si cette forme de souveraineté qui est la seule qui demeure à notre disposition venait à être mise à mal, alors ce serait une étape de plus pour que le Mali sombre dans un chaos plus âpre encore.
Nous devons donc considérer, que la transition commence seulement maintenant avec le gouvernement d'union nationale, que dans 12 mois, le Mali retrouvera son intégrité et que chaque malien retrouvera son droit à choisir les dirigeants et la direction que notre patrie prendra.
Entretemps que ceux qui, aujourd'hui, président aux destinées du Mali, accomplissent leur mission dans l'honneur et la dévotion à la cause du bien être de notre nation.
Madani Tall