Mali en guerre : Vivre ou périr
Le clairon a sonné, le canon a tonné. L’appel est historique qui imite les maliens à la mobilisation totale autour d’un idéal comme jamais il n’a été donné de vivre : le rendez-vous de l’honneur.
Le Mali est un état souverain. Une légitimé forte que lui confère son indépendance proclamée un matin de 22 septembre 1960. Depuis, comme un seul peuple animé d’une même foi vers un même but, ce pays né des grands empires cheminait allégrement pour un avenir radieux. Toutefois, il n’a pas échappé à la vision des pères de la nation que la voie est dure très dure qui mène au bonheur commun et que seuls triomphent de cette âpreté le courage et le dévouement sans perde de vie la vigilance à tout moment. Il devrait en être ainsi selon le principe qui forge le patriotisme de génération en génération. N’est ce pas à la faveur de ces valeurs que le peuple héroïque du Mali à su déjouer toutes les velléités de déstabilisation d’où qu’elles proviennent. Alors, que diable nous a-t-il valu ce qui n’est pas risqué d’appeler cette descente aux enfers ? Avec 800.000 km² de notre territoire aux mains de vils apatrides appuyés de jihadistes, salafistes, narcotrafiquants et bien d’autres calamités de la nature, le Mali ne pouvait pas tomber si bas. Quoi ! Tombé est t-il un drame à coté de toute perte d’enthousiasme de se relever ? Cela est de loin l’incarnation du malien qui plus est se prevaut de veines dans lesquelles coule le sang d’intrépides guerriers. Ici, on ne se lassera jamais d’entendre que la bravoure est une race, disons une culture dont une branche en supplante toujours une autre. Cette vertu essaimée en chaque malien conforte se serment d’une union sacrée autour de l’essentiel, quoi plus qu’autour du Mali et de l’Afrique. Des entités pour les quelles nous nous sommes résolus de mourir.
En devrait t-il être autrement aujourd’hui lorsque, non content d’avoir occupé les deux tiers de notre territoire ces farauds poussent l’outrecuidance à sévir tout l’étendue du pays. C’en était absolument trop même pour le plus grand des prêcheurs de la paix lesquels, pour le reste, se résoud à prendre l’option selon laquelle assoir la paix un des chemins pas des moins surs passe aussi par faire la guerre. Voilà pourquoi, au prés de ceux là qui ont jurés de vider tout le sang de leur corps pour bâtir ce pays, le peuple malien dans un sursaut collectif se doit de répondre à l’appel d’un Président à la clairvoyance avérée. Celui là même dont la bonne lecture des faits à rallier à notre cause tous ceux pour qui le Mali sait rendre la pareille, ce dans l’art des règles. La reconquête de Konna, voire des zones occupées est désormais dans l’objectif des défenseurs de causes justes. La spontanéité dans les faits et gestes des amis du Mali est à prendre comme un signal fort dans la quête de paix et de stabilité dont rêve le peuple malien. C’est dans les épreuves désespérées qu’on reconnait ses vrais amis. Merci à la France et à son Président de nous avoir aidé dans ce repérage d’ici qu’il fasse jour d’un Mali à la souveraineté rétablie.
Bina Aly
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