Mali face au phénomène de l’homosexualité : Une indispensable légifération

Avr 1, 2014 - 05:09
Avr 1, 2014 - 03:43
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Contrairement à bon nombre des pays d’Afrique, le Mali, peine à se prononcer franc contre le sujet de l’homosexualité. Faut-il raison donner aux autorités religieuses qui commencent à porter de graves soupçons sur ce silence (presque coupable) du gouvernement malien.   Au Libéria, c’est la société civile, notamment des femmes qui ont pris le devant et affiché clairement leur opposition contre la légalisation du mariage homosexuel. Elles l’ont fait à travers des manifestations aux cours desquelles elles ont demandé au gouvernement de suivre l’exemple de l’Ouganda.   Oui, à l’Ouganda l’homosexualité est un crime.  « Le sexe oral transmet des vers ; quelque chose ne va pas chez les homosexuels », a affirmé le président ougandais Yoweri Museveni après avoir signé une loi qui interdit toute « promotion » de l’homosexualité. La même loi ougandaise rend obligatoire la dénonciation de personnes s’affichant comme homosexuelles, et les lesbiennes sont également concernées.   Au Cameroun, une journée nationale est désormais décrétée pour la lutte contre l’homosexualité.   Tout de même, au Nigeria, la loi adoptée contre les homosexuels prévoit une peine de 14 ans de prison en cas de mariage homosexuel et 10 ans d'emprisonnement pour les personnes de même sexe affichant publiquement leur relation. Et au Cameroun l’homosexualité est passible de 5 ans d’emprisonnement et d’une amende de 200000 francs… Le Sénégal a résisté à la pression des grandes puissances.   Pour le président Gambien Yaya Djameh, les homosexuels ont juste besoin de coups de fouets.   Et le Mali dans tout ça ? Les textes restent muets sur la question. Mais les populations se montrent très tolérantes. Toute chose qui encourage les tentatives de provocations de certains homosexuels et même leur volonté à se faire reconnaître. Mais les incidents se multiplient désormais et ces homosexuels se montrent chaque jour un peu plus hardis et provocateurs.   Souvenez-vous : tout récemment en janvier dernier, des homosexuels ont fait la fête dans le lit du fleuve Dioliba précisément sur le site Soutadounou. En septembre 2013, ils se rendaient à Mopti pour un SUMU. Une bagarre s’en suivra et l’on déplore un mort, des blessés et d’importants dégâts matériels. Dans de nombreux quartiers de Bamako, des scènes frôlant l’affrontement sont désormais courant.   En somme, la tolérance des populations est en train d’être assimilée à une acceptation du phénomène. Et pis, les homosexuels s’en servent désormais pour entrainer les jeunes.   Il importe que le pays légifère sur cette situation au risque d’assister un jour à des situations gravissimes. On retiendra, en tout état de cause, que l’homosexualité n’est pas un fait culturel en Afrique, encore moins au Mali. Elle a été importée. L’expression «Gorg-djiguèn» pour désigner les hommes avec ce penchant est d’origine sénégalaise, porte d’entrée des colons français. Elle veut dire «un Homme-femme».  «Gorg», diminutif de «Gorgui» désignant le mâle et «djiguèn», la femme.   Faudra-t-il alors troquer ses valeurs sociétales contre les dérives importées ? De nombreux pays d’Afrique ont clairement affiché leur refus catégorique face au phénomène Djibi

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