Mali: forte mobilisation à Bamako contre le projet de révision constitutionnelle
« Au lieu de chercher à réviser la Constitution, qu'on assure d'abord la sécurité des Maliens », confie une étudiante Des décibels ont également été entendus. Il y avait, en effet, un groupe de rappeurs qui galvanisait la foule. Il n’y a pas eu d’incidents, mais plutôt un service d'ordre impressionnant et très professionnel. Concernant les principaux points contestés par ces détracteurs du projet de réforme constitutionnelle, ils disent tout simplement que dans un pays divisé ou encore partiellement occupé, notamment par les jihadistes, on ne peut pas organiser un référendum. « Trop de pouvoir accordé au président » Ils critiquent, dans le fond, des articles de ce nouveau projet de Constitution. Ainsi, par exemple, ils disent qu’il y a « trop de pouvoir accordé au président de la République » dans l’approche de la nouvelle Constitution. D’autres personnes, interrogées par RFI, rejettent la création du Sénat, deuxième Chambre prévue dans la deuxième Constitution et qui sera donc soumise à référendum. D’autres manifestants dénoncent tout simplement « le manque de consensus » avant le référendum. Cela dit, les manifestants ont profité de l’occasion, non pas pour dire « non » à la Constitution mais, cette fois-ci, pour critiquer durement le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta, notamment au niveau de la gouvernance. Publié le 17-06-20173/3 Merci à tous ceux qui ont marché unis pour dire NON à ce projet de révision constitutionnelle #Mali #TouchePasMaConstitution #Grin223 pic.twitter.com/l2f1qBcznK — Soumaïla CISSÉ (@Soumailacisse) 17 juin 2017
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