Mali : heurts entre policiers à Bamako, 2 blessés: Les autorités appellent au calme

AFPAFP
Sep 26, 2012 - 14:39
Sep 26, 2012 - 14:39
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BAMAKO - Les autorités maliennes de transition ont appelé mercredi les policiers au calme, après des heurts dans un camp de la police nationale qui ont fait deux blessés à Bamako. Le conseil des ministres a été annulé dans la matinée en raison du climat de tension suscité par ces heurts survenus au camp du Groupement mobile de sécurité. L'origine de ces troubles est la promotion contestée de certains policiers réputés proches de l'ex-junte. Il n'y a pas eu de conseil de ministres parce que le président Dioncounda Traoré se consacre à trouver une solution aux problèmes posés par l'affaire des policiers, a déclaré à l'AFP un proche collaborateur du président. Le ministre de la Sécurité Intérieure, le général Tiéfing Konaté, a appelé l'ensemble des fonctionnaires de police au calme, dans un communiqué. Selon le ministre, les incidents qui ont fait deux blessés dont un par balle perdue sont liés à une promotion à titre exceptionnel de certains fonctionnaires de police à des grades supérieurs qui fait l'objet de contestation au sein de la famille policière. Le calme était revenu vers 9H30 (locales et GMT) dans le camp, auparavant encerclé par des dizaines de policiers. Des policiers avaient l'intention de semer le trouble parce qu'ils étaient mécontents des avancements obtenus par certains, a assuré un policier partisan de l'ex-junte ayant mené le coup d'Etat militaire de mars, le sergent Ali Touré. Ils voulaient s'emparer du magasin d'armes, mais nous avons pris le contrôle du camp, a-t-il affirmé. Auparavant, un policier parlant au nom de collègues mécontents avait déclaré: Des policiers se révoltent parce que d'autres policiers proches de l'ex-junte ont été favorisés. Ces heurts, qui témoignent de vives tensions au sein des forces de police, ont lieu six mois après le renversement du président Amadou Toumani Touré, le 22 mars. En avril, les putschistes dirigés par le capitaine Amadou Haya Sanogo, avaient accepté le transfert du pouvoir aux civils et le président de l'Assemblée nationale Dioncounda Traoré avait été investi président de transition. Dans la foulée du putsch, les régions du nord du Mali étaient passées sous le contrôle de groupes islamistes armés alliés à la branche maghrébine d'Al-Qaïda, qui occupent à présent plus de la moitié du territoire malien. Le Mali a officiellement demandé à l'ONU d'adopter une résolution autorisant l'intervention d'une force militaire internationale sur son territoire pour l'aider à reconquérir le nord. (©AFP / 26 septembre 2012 20h26)

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